Elle est Dr Amélia Shepherd à l’écran mais plus simplement “maman” pour ses trois filles. L’actrice Caterina Scorsone, qui joue dans la série Grey’s Anatomy, n’hésite pas à partager le cadre bucolique de sa somptueuse résidence sur les réseaux sociaux. Mais elle permet aussi à ses 3,6 millions d’abonnés d’entrevoir son quotidien de mère de famille.
Elle se laisse notamment découvrir aux côtés de sa fille Paloma, surnommée Pippa, qui souffre de trisomie 21. Le regard d’amour et d’émerveillement de la maman permet d’aborder, sans préjugé, cette maladie. En effet, depuis la naissance de sa deuxième fille en 2016, Caterina Scorsone a fait de l’inclusion son combat. Elle rappelle à chaque parent effrayé après le diagnostique prénatal que la trisomie ne condamne pas à un enfant à être malheureux.
Une maman pas Wonder Woman
A travers des clichés simples de sa vie de famille Caterina se présente comme une maman heureuse. Le tout, en admettant volontiers que de la vie de tous les jours ne manque pas de défi. “Je ne vais pas participer à faire perdurer ce mythe que tout est facile”, a-t-elle confié dans une interview pour le magazine Parents. Selon l’actrice, les mères ne doivent pas s’épuiser à rechercher la performance en pensant être “faites pour le job”. Il est aussi bon qu’elles sachent accueillir la main tendue.
Caterina jongle au quotidien entre ses différentes activités mais au milieu de tout ça une constante demeure : sa famille, sa priorité. En accord avec l’équipe de Grey’s Anatomy, elle parvient même à rentrer chez elle pour coucher ses filles les soirs de tournage. Un moment qui “vaut son pesant d’or”, à croire l’intéressée. Elle veille aussi à ne pas manquer les séances de thérapie de sa petite Paloma.
Nous sommes tous comme les couleurs magnifiques de l’arc-en-ciel que le prisme mystérieux de la vie a décomposées. Nous sommes égaux, différents, et chacun relève du miracle, comme les yeux de Pippa.
Heureusement, la maman peut s’appuyer sur ses proches quand elle est débordée, à commencer par sa sœur, Jovanna. La naissance de sa fille l’a bouleversée et sensibilisée sur la force du collectif : “Grâce à Pippa, j’ai découvert le cadeau que représente une communauté. Au début j’étais effrayée. Mais quasi-instantanément, d’autres parents d’enfants handicapés sont devenus pour moi une famille.”
Cette tribu qui la soutient, elle ne l’échangerait pour rien au monde. “C’est à l’occasion de ces moments où on est profondément vulnérable, qu’on peut soit s’isoler comme des îles soit reconnaître qu’on a besoin de l’aide des autres”. Un beau témoignage de fraternité.
La fête du jour