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Salon “Désir d’enfant” : le gouvernement reste sourd aux nombreuses alertes

PREGNANT, WOWAN, HOSPITAL

vectorfusionart | Shutterstock

Agnès Pinard Legry - publié le 03/09/21

Le salon "Désir d’enfant" revient pour une deuxième édition, le week-end du 4 et 5 septembre, à Paris. Un événement maintenu en dépit de nombreuses alertes lancées quant à la promotion ainsi faite de la GPA, une pratique interdite en France.

La gestation pour autrui (GPA) est-elle vraiment interdite en France ? Ce week-end, samedi 4 et dimanche 5 septembre, se tient la deuxième édition du salon “Désir d’enfant” à Paris, Porte de Champerret. “Véritable lieu d’échange et de partage, Désir d’Enfant vous offre l’opportunité de rencontrer personnellement, dans un environnement discret et sécurisé, les principaux acteurs mondiaux de la fertilité”, peut-on lire sur le site de l’événement. Parmi ces acteurs on retrouve des cliniques qui promeuvent des PMA sans limite d’âge, d’autres qui ont recours à la méthode ROPA (pourtant interdite en France)… ainsi que des entreprises de GPA, une pratique également interdite en France.

Aucune réponse du gouvernement

En 2020, en amont de la première édition du salon, plusieurs organismes dont La manif pour tous avait déjà écrit au ministre de la Justice afin de demander l’interdiction de cet événement. Des courriers qui se sont multipliés ces derniers mois et qui sont restés lettre morte. “Nous avons eu une réponse du Premier ministre le 13 août nous indiquant que le ministre de la Santé examinait la possibilité de nous recevoir à ce sujet”, explique à Aleteia la présidente de La manif pour tous. Mais, depuis, plus rien.

Député LR de Meurthe-et-Moselle, Thibault Bazin, a lui aussi écrit fin juillet au ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, à ce sujet. “Comment la tenue d’un pareil salon peut-elle être autorisée ?”, y interpellait le député dans ce courrier qu’Aleteia a pu consulter. “Vous ne pouvez ignorer que, l’an dernier, les plaquettes publicitaires des agences, cliniques et intermédiaires ont proposé des “tarifs” des “prestations” et “services” proposés à la “clientèle” pour ses “projet bébé”…”, reprenait-il. Un courrier resté, là encore, sans réponse.

Tags:
GPAJustice
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