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Ils ont trouvé la sainteté malgré leur enfance difficile

canonisation Nunzio Sulprizio

Antoine Mekary/ALETEIA

Canonisation de Nunzio Sulprizio le 14 octobre 2018.

Meg Hunter-Kilmer - publié le 29/08/21

Marguerite, Laura, Camille, Germaine... Malgré leur enfance difficile, ils ont trouvé le chemin vers la sainteté. Découvrez ces visages qui ont appris la résilience et le réconfort en suivant le Christ jusqu'au bout.

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L’obligation d’honorer son père et sa mère peut être compliquée lorsque les parents sont absents ou négligents. Si vous avez des relation difficiles avec les vôtres, il est peut être utile de savoir qu’un certain nombre de saints ont eu des difficultés similaires : sentiment d’abandon, du manque d’amour ou d’être ignoré. Et si par leur intercession, on pouvait trouver la guérison et la paix, même dans les relations où la réconciliation semble impossible ? Découvrez ces dix saints qui ont eu une enfance très difficile :

1Marguerite di Città di Castello (1287-1320)

Marguerite di Città di Castello

Handicapée et rejetée par ses parents 

Née vers 1287 dans une famille de petite noblesse, cette Italienne est née aveugle et handicapée. Dans l’espoir d’un miracle, ses parents l’emmènent à Città di Castello, en Ombrie, sur la tombe d’un frère franciscain mort en état de sainteté. Le miracle ne se produit pas et ses parents l’abandonnent sur place, la considérant comme imparfaite et indésirable. Mendiant sa nourriture, elle vit dans un monastère, mais elle est renvoyée. Marguerite pardonne à ses parents comme aux religieuses qui l’avaient, elles aussi, abandonnée. Elle passera le reste de sa vie à vivre de la générosité de nombreuses personnes en leur donnant en retour beaucoup plus qu’elles ne lui donnaient.

2Madeleine de Canossa (1774-1835)

Abandonnée par sa mère 

Madeleine est l’aînée de quatre enfants d’une famille noble italienne. À l’âge de cinq ans, son père meurt, deux ans plus tard, c’est sa mère qui abandonne les enfants pour se remarier. Elle les confie à leur oncle, qui trouve une gouvernante pour les élever. La petite Madeleine est dévastée et se tourne vers la Vierge Mariepour trouver du réconfort. « Je pleurais… devant Marie », dira-t-elle plus tard, « l’invoquant dans les larmes et l’appelant « Maman ». Plus tard, bien que Madeleine prend le titre de marquise et devient l’hôtesse d’une maison distinguée où elle reçoit Napoléon lui-même à plusieurs reprises, elle souhaite une chose : servir les pauvres et tous les laissés-pour-compte. Madeleine finit par abandonner son titre et sa fortune pour fonder l’ordre des Filles de la charité canossiennes.

3Laura Montoya (1874-1949)

Délaissée par sa famille

Née en 1874 en Colombie, Laura Montoya a deux ans lorsque son père est tué pendant la Guerre civile colombienne de 1876-1877. Les biens de la famille sont confisqués, les trois enfants et leur mère connaissent une grande pauvreté. Laura est envoyée vivre chez sa grand-mère. Elle se sent délaissée, mais trouve refuge dans la prière et l’Eucharistie. A l’âge de seize ans, sa mère lui demande de contribuer à faire vivre la famille en devenant institutrice. Elle enseigne dans différentes écoles dans les environs et donne, en plus, des cours de catéchèse. Se sentant appelée à la vie religieuse, la jeune femme ressent le désir d’annoncer l’Évangile auprès des plus éloignées. Elle décide finalement de se consacrer aux Indiens d’Amérique du Sud, et part en 1914 vers les lieux reculés où ils habitent. En 1917 Laura fonde la « Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne ». 

4Jarogniew Wojciechowski (1922-1042)

Enfant d’un père alcoolique

Jarogniew vit avec ses deux parents jusqu’à l’âge de 11 ans à Poznan, en Pologne. Puis son père, gérant d’un magasin de cosmétiques, tombe dans la dépendance à l’alcool et finit par abandonner sa famille. Le jeune garçon trouve refuge à l’Oratoire de jeunesse salésienne qui devient sa seconde maison. Peu après, Jarogniew doit quitter l’école pour travailler dans une pharmacie afin de subvenir aux besoins de sa famille. Lorsque les nazis envahissent la Pologne, son groupe de jeunes salésiens est dissous, mais de nombreux jeunes hommes continuent de se réunir clandestinement pour faire acte de résistance contre les nazis. Jarogniew qui est leur leader naturel, est arrêté avec quatre amis et passe deux ans en prison avant d’être martyrisé et de mourir à l’âge de 20 ans. 

5Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta (1939-1964)

Ayant vécu l’extrême pauvreté

Née de parents non chrétiens congolais, en Afrique, Anuarite est la quatrième de six filles. À la naissance de la petite dernière, leur père décide d’abandonner la famille pour une autre femme dans l’espoir d’avoir un fils. Anuarite pardonne à son père, même lorsqu’elle doit travailler pour aider sa mère à nourrir la famille. Lorsqu’elle ressent l’appel à la vie religieuse, la jeune fille se heurte à l’opposition de sa mère. Cette dernière souhaite que sa fille reste à la maison, non pas par amour, mais parce qu’elle a besoin des revenus qu’elle apporte. Déterminée, Anuarite finit par se faufiler dans un camion, quitte le village pour entrer à seize ans dans la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille. Elle prend le nom de sœur Marie-Clémentine. En 1964, la religieuse meurt en se battant contre un violeur, pendant la crise qui dévaste alors le Congo. 

7Le vénérable Rutilio Grande (1928-1977)

Traumatisé par l’abandon et la pauvreté

Rutilio est né dans une famille très pauvre au Salvador, en Amérique latine. Il est le plus jeune de six frères et sœurs. Ses parents divorcent lorsqu’il a quatre ans. Son père partira au Honduras à la recherche de travail. Quant à sa mère, certains récits rapportent qu’elle meurt, d’autres racontent qu’elle a fondé une autre famille après avoir abandonné ses six enfants. Rutilio sera élevé par son frère aîné et sa grand-mère. Malgré une santé mentale déficiente, en lien avec l’expérience d’abandon vécue dans son enfance, Rutilio n’est pas empêché d’entrer dans l’ordre des jésuites. Une autre expérience, celle de la pauvreté, fait de lui un puissant défenseur des pauvres une fois ordonné prêtre. Il a un tel franc-parler que le gouvernement le fait tuer. C’est son assassinat qui précipite la conversion du cœur du futur saint Oscar Romero

8Camille de Lellis (1550 -1614)

Orphelin à l’adolescence disssipée

Cet adolescent italien, orphelin et sans fortune, est un bagarreur qui connaît une jeunesse dissipée. Il s’engage dans l’armée espagnole pour combattre les Turcs. Un jour de malchance, il perd au jeu tout ce qu’il possède. Il est alors renvoyé de l’armée. Il devient homme de service dans un couvent de capucins. Et c’est là qu’il se convertit. Comme il ne fait rien à moitié, il y demande son admission. Mais un ulcère incurable à la jambe lui interdit l’état religieux. Camille le Lellis entre à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Frappé par la détresse des autres malades, il s’y engage comme infirmier. Sa charité est rayonnante, il attire de jeunes volontaires, qui se réunissent pour prier et s’occuper des malades. Camille décide de constituer le noyau initial des Clercs Réguliers des Infirmes que l’on appellera par la suite les « Camilliens ». La mission de ces nouveaux religieux est « l’exercice des œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde envers les malades, même atteints de la peste, tant dans les hôpitaux et prisons que dans les maisons privées, partout où il faudra. » Pour mieux établir son Institut, Camille devint prêtre. Il finit par mourir d’épuisement à Rome.

9Nunzio Sulprizio (1817-1836)

Camille de Lellis

Handicapé, battu et exploité

L’enfance et l’adolescence du jeune Nunzio est un véritable chemin de Croix. Ce jeune artisan napolitain est battu par son oncle qui en a la garde et qui l’exploite dans sa forge. Son seul refuge, c’est une chapelle, devant le tabernacle, où il cherche réconfort et affection en son fidèle et seul ami, le Christ. Jusqu’au jour où il est recueilli par un proche et présenté à un colonel de la garde royale à Naples, un homme très charitable et très pieux, qui s’occupera de lui jusqu’à la fin. Nunzio décède à l’âge de 19 ans, le 5 mai 1836. Gravement malade, il meurt en offrant ses souffrances au Seigneur. « Soyez heureux, depuis le Ciel je vous assisterai toujours », confie-t-il au prêtre venu lui administrer les derniers sacrements.

10Germaine Cousin (1579-1601)

Orpheline, malade et maltraitée 

Orpheline, malade et maltraitée par sa belle-mère, Germaine Cousin endure bien des peines et des vexations au cours de sa courte vie dans le Sud Ouest, près de Toulouse. Germaine est née scrofuleuse. Sa maladie lui provoque des déformations du corps dont son bras droit, difforme et partiellement paralysé. Alors qu’elle n’a que 4 ans, la peste emporte sa mère bien aimée. Son père, Laurent Cousin, se remarie avec Armande de Rajols. Mais dès le premier regard, Armande rejette Germaine et envoie la fillette garder les troupeaux. Le secret de Germaine Cousin pour résister à tant de maltraitance ? La prière. Sa vie de solitude et les sévices qu’elle subit sont pour elle une source de bénédiction et de paix. Très vite, elle offre à Dieu sa faim et ses douleurs. Remplie d’une grâce abondante, elle devient un exemple de vertu, tant au niveau de l’humilité et de la patience que de l’amour qu’elle porte à son prochain.

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