Saint Louis Martin, le père de sainte Thérèse de Lisieux, priait constamment ce verset de la Bible, au point que ses filles l’ont fait imprimer sur sa carte de décès.
La sœur de sainte Thérèse, Céline, a raconté dans son livre Le père de la petite fleur comment leur père récitait toujours un verset bien précis de la Bible : « [À] maintes reprises, nous l’entendions murmurer : « Ego ero merces tua magna nimis. » Son âme était remplie de cette pensée ; elle en débordait. Puis, en accentuant chaque syllabe, il la répétait en traduction : « Je suis ta récompense extrêmement grande. » Cela nous avait tellement frappées, que cette parole tant aimée fut imprimée en en-tête de sa carte mortuaire. »
« Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. »
Ce verset provient du livre de la Genèse : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. » (Gn 15, 1). Un beau verset, plein d’espoir de la protection de Dieu et de la promesse du bonheur éternel. Louis a connu de grandes tristesses. Il a perdu quatre nouveau-nés, puis sa femme, jeune. Pourtant, au milieu de la souffrance, Louis avait espoir en Dieu et demeurait confiant dans la récompense que Dieu réserve à ceux qui lui font confiance.