Pour le professeur Antonio G. Spagnolo, directeur de l'Institut de bioéthique et d'humanités médicales à l’Université catholique du Sacré-Cœur, à Rome, en produisant des vaccins qui ne comportent aucun soupçon de compromission morale, on encourage la population à y avoir recours.
Ne pas mettre d’obstacles à la recherche vaccinale contre le Covid-19, tout en s’assurant que leur utilisation ne suppose aucune compromission éthique. C’est ce que suggère le professeur Antonio G. Spagnolo, qui dirige l’Institut de bioéthique et d’humanités médicales à l’Université catholique du Sacré-Cœur, à Rome. Pour lui, « dès lors que le vaccin est produit sans un seul soupçon de compromission morale, il est beaucoup plus approprié de se faire vacciner ».
Pour inciter la population à y avoir recours, il suggère donc de continuer la recherche, tout en veillant à ne pas utiliser de lignées cellulaires issues d’avortements. D’autant plus que selon lui, « les chercheurs nous disent que d’autres lignées cellulaires peuvent être trouvées facilement ». « Pour aller dans cette direction, il peut être approprié de sensibiliser les entreprises pharmaceutiques : leur faire comprendre que cela ne leur revient pas plus cher, et que, d’une certaine manière, cela profitera aussi à la population », affirme-t-il. Retrouvez notre interview en vidéo.
