“Il a commencé à travailler [au Vatican, ndlr] à 14 ans et venait en bicyclette ; aujourd’hui, il est le chauffeur du Pape”, a expliqué le souverain pontife à la fin de son audience générale mercredi 30 juin, déclenchant une salve d’applaudissements pour ce laïc âgé de 67 ans.
Interrogé en 2016 par le quotidien britannique The Guardian, Renzo Cestiè avait confié l’admiration qu’il portait à son “patron”. Il avait notamment raconté plusieurs anecdotes comme celle où le Pape a décidé, un jour, d’abandonner la Mercedes rutilante habituelle pour une simple Ford Focus ou encore quand il a préféré, à la papamobile blindée, un modèle plus petit et ouvert pour être plus proche des gens.
Renzo Cestiè se souvient également du soir de l’élection du pape François. Ce jour-là, le Pape avait préféré prendre le bus avec les cardinaux plutôt que de rentrer dans la voiture affrétée spécialement pour lui. Des changements qui ne le dérangeaient nullement : “Pour nous c’est une chose merveilleuse, le Pape est si humble”, avait-il alors déclaré.
Un “passager tranquille”
Reconnaissant que son travail pouvait s’avérer dangereux, le chauffeur du Pape avait cependant déclaré ne ressentir aucune peur : “Si ça arrive, on va au paradis”, avait-il dit en plaisantant. Il racontait aussi l’attention particulière que “ce passager tranquille” avait pour tout le monde et le bonheur qu’il ressentait lorsqu’il croisait son regard inoubliable dans le rétroviseur.
Lors de l’audience générale, le pape François a salué la “fidélité” de son chauffeur. “Il porte en avant l’Église grâce son travail, sa bienveillance et sa prière”, a-t-il souligné. À travers lui, le pape François a aussi voulu remercier les “très nombreux laïcs” qui travaillent chaque jour au Vatican.
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