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Comment la dévotion à la Miséricorde divine a-t-elle conquis le monde?

LOVE AND MERCY FILM

©Ola Kaminska | Ola Kaminska

Kamila Kaminska, sainte Faustine à l'écran

Louise Alméras - publié le 18/05/21

Le film "Faustine, apôtre de la Miséricorde", qui sort ce mercredi 19 mai en France, revient sur l’aventure incroyable de sainte Faustine, religieuse polonaise canonisée en 2000 par le pape Jean Paul II, véritable apôtre de la Miséricorde divine.

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Au XVIIe siècle, à Paray-le-Monial, sainte Marguerite Alacoque témoignait du message du Sacré-Cœur de Jésus qui saignait face à l’ingratitude des hommes. Trois siècles plus tard, dans un autre petit coin d’Europe, le Christ s’adressait à nouveau aux hommes. À Plock, petite ville située à l’ouest de Varsovie en Pologne, le Christ apparaît à sœur Marie-Faustine au début des années 1930. Le tableau de sainte Faustine, presque plus connu qu’elle, l’atteste et le proclame. 

Mais si la phrase « Jésus j’ai confiance en Toi », associée à l’image, a fait le tour du monde, c’est grâce à l’audace de ceux qui ont cru dans le message de la sainte polonaise et ont persévéré dans ce qu’elle avait commencé. Entre fiction et documentaire, ce film nous éclaire sur l’origine du message de la Miséricorde divine. Des témoins actuels, prêtres et religieuses, permettent de rendre plus sensées les apparitions du Christ à cette jeune femme polonaise. 

Un tableau pour les pardonner tous

Faustine Kowalska n’est pas affable, ni tourmentée, elle n’est pas non plus déconnectée des affaires de la terre. Pourtant, très vite, le Christ l’appelle à devenir religieuse. C’est donc le cœur en paix qu’elle entre à 20 ans chez les Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Elle continue de recevoir les apparitions du Christ, dans le secret de sa chambre, le soir ou en pleine nuit. Des apparitions qu’elle retranscrit mot à mot dans son Petit Journal et dont s’inspire le film.

LOVE AND MERCY FILM
Kamila Kaminska, sainte Faustine à l’écran

Un soir d’hiver 1932, le Christ est face à elle, en tunique blanche, deux rayons rouge et pâle sortent de son cœur. « Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l’inscription “Jésus, j’ai confiance en Toi”. Je désire que l’on honore ce tableau, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier », lui demande-t-Il. « Je promets que l’âme qui honorera ce tableau ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis d’ici-bas, spécialement à l’heure de la mort. Moi-même, Je la défendrai comme ma propre gloire. » Plus que tout, Jésus souhaite attirer à Lui  tous les pécheurs pour qu’ils soient pardonnés. 

La religieuse s’exécute aussitôt, à sa façon, puisqu’elle ne sait pas peindre. Et deux ans plus tard, après avoir scrupuleusement suivi chaque consigne de Faustine, le peintre Eugène Kazimirowski présente le tableau de Jésus Miséricordieux, exactement tel qu’il est apparu à la sainte. Celui là même qui fera le tour du monde et devant lequel le pape Jean Paul II s’est recueilli. Pourtant franc-maçon, il intitule son oeuvre Peinture du Roi de la Miséricorde divine et se donne la mort quelques années après, sans doute profondément chamboulé d’avoir peint le regard du Christ aimant.

La dévotion à la Miséricorde divine, un tournant dans l’Église

En 1936, sœur Marie-Faustine est touchée par la maladie, probablement la tuberculose, comme sainte Thérèse de Lisieux, et meurt deux ans plus tard. Elle passe tout ce temps à prier pour la conversion des pécheurs, sans oublier de confier ses visions à son directeur spirituel : le père Michal Sopocko. À sa mort, tout reste à faire pour faire connaître les demandes du Christ, principalement la propagation du message de la Miséricorde divine. C’est d’ailleurs grâce à ce prêtre dévoué, à travers d’innombrables péripéties, qu’aujourd’hui encore l’intercession à la Miséricorde divine, telle que sainte Faustine l’a reçue du Christ, se pratique dans le monde entier par les fidèles. 

Sans compter le rôle essentiel du tableau, que le film révèle très proche de la représentation du Saint-Suaire. Cette grande peinture du Christ aurait pourtant pu ne plus appartenir à l’Église, confisquée par l’État un temps, si des religieuses n’avaient pas usé de leur ruse pour le rendre à la chapelle des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. C’est un des talents du film de nous compter la petite histoire faite de faits anodins, amusants, pourtant déterminants dans l’histoire que l’on connaît. Jusqu’à permettre d’instaurer dans l’Église, à la demande de saint Jean Paul II en l’an 2000, la fête de la Miséricorde divine une semaine après le dimanche de Pâques

Faustine, apôtre de la Miséricorde, un film de Michal Kondrat, avec Kamila Kaminska, Janusz Chabior et Maciej Malyja.

Tags:
Cinéma
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