“C’est comme un bateau, il y a un seul maître à bord après Dieu…”, soufflait Thomas Pesquet en conférence de presse, le 16 mars dernier, près d’un mois avant de s’envoler pour sa deuxième mission dans l’espace, à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Pour cette mission organisée par la Nasa et SpaceX, l’astronaute français de 42 ans est chargé de mettre en œuvre une douzaine d’expériences scientifiques préparées par le Centre national d’études spatiales (CNES). Il doit par exemple participer au développement d’une “pince” acoustique, pour piéger à distance les particules.
De voir la planète, sa fragilité, de prendre du recul, cela permet d’apprécier cette fragilité-là.
Lors de son premier séjour à bord de l’ISS, entre novembre 2016 et juin 2017, Thomas Pesquet s’était illustré en publiant sur les réseaux sociaux d’impressionnants clichés de la planète la Planète bleue. “De voir la planète, sa fragilité, de prendre du recul, cela permet d’apprécier cette fragilité-là (…). On n’a pas conscience à quel point l’atmosphère, c’est mince, à quel point on est capable d’abîmer la planète”, avait-il alors confié à l’AFP. L’astronaute avait par exemple montré des photos du Mont-Saint-Michel, des côtes bretonnes, ou encore d’aurores boréales.