Inquiétude, puis soulagement, les catholiques des diocèses de Nice et de Lille ont eu quelques émotions la semaine dernière, après l’annonce des confinements les deux prochains week-end. Si à Dunkerque, très vite, il a été annoncé que les messes étaient maintenues, en accord avec la préfecture, à Nice, un quiproquo a duré plusieurs heures entre le diocèse et la préfecture. En effet, après avoir annoncé le vendredi 26 février au matin que les messes étaient annulées, Mgr André Marceau, l’évêque des lieux, annonçait finalement l’après-midi même, qu’après un coup de fil du préfet, les messes pourraient bien avoir lieu mais qu’elles ne devaient pas excéder une heure et se trouver à moins de 5km du domicile des fidèles.
Les diocèses et l’administration sont finalement de nouveau entrés en dialogue. En effet, avec l’édition des nouvelles attestations de sortie, de nouveau obligatoires pour tous les habitants des Alpes-Maritime et du Pas-de-Calais, c’est bien la case 11 qui doit être cochée par les fidèles voulant se rendre à la messe dominicale. Cette case indique “participation à des rassemblements autorisés”. Or ces rassemblements autorisés “ne sont pas soumis à une durée particulière ou à une distance”, rappellent à présent les deux diocèses, qui en ont eu la confirmation par les autorités. Plus de messes de 30 minutes à moins de cinq kilomètres de chez soi donc, les catholiques peuvent reprendre le chemin des sanctuaires le dimanche en ces temps de carême.
Si la seule et unique restriction qui reste est de “rappeler aux paroissiens de ne pas former de groupe après la messe”, cela, les catholiques le savent déjà, eux qui pratiquent avec respect les gestes barrières depuis de nombreux mois. L’essentiel est donc préservé et la liberté de culte confirmée.
La fête du jour