“C’est donc en Dieu qu’est toute ma force, c’est donc en lui seul que je dois mettre toute ma confiance.” Les paroles de la future bienheureuse Pauline Jaricot, fondatrice de l’Œuvre de la Propagation de la Foi révèlent quel est le centre de la vie intérieure en toute personne croyante. Curieusement méconnue en France mais renommée à travers le monde entier, elle est à l’origine de l’une des œuvres les plus importantes de l’Église catholique aujourd’hui.
Dans une France du début du XIX siècle où l’Église est ébranlée par les soubresauts de l’histoire agitée de l’époque, elle n’a pas hésité à prendre sa mission à bras le corps. Pour cette jeune fille issue d’une famille bourgeoise de la soierie lyonnaise, tout commence durant le carême de 1816. C’est le sermon de l’abbé Jean Würtz, vicaire de Saint-Nizier de Lyon, qui fait naître sa vocation. Elle fait vœu de chasteté et se donne aux œuvres charitables en comprenant très vite qu’il y a une seule source d’inspiration possible et une seule source de paix intérieure : le chemin d’humilité qui nous décentre de nous-mêmes et qui nous met à l’écoute de Dieu. Elle décrit ce cheminement dans cette belle méditation :
“Une source de peine pour les âmes, c’est le souvenir du passé ou la crainte et la recherche de l’avenir. Mais une source de paix, c’est de marcher pas à pas derrière Jésus, regardant sa trace dans chaque action qu’on fait, jetant le passé dans le sein de sa miséricorde et l’avenir dans son adorable volonté, pour ne s’occuper que du moment.”
En images, dans les pas de Pauline Jaricot :
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