"Le peuple irakien nous attend", a déclaré le pape François à l’issue de l’audience générale, ce mercredi 3 mars. "On ne peut pas décevoir un peuple une seconde fois", a-t-il affirmé, faisant référence au voyage en Irak annulé par Jean Paul II en 1999.
À la fin de l’audience générale ce mercredi 3 mars, le pape François a rappelé la tenue, du 5 au 8 mars, de son « pèlerinage en Irak ». « Depuis longtemps je désire rencontre ce peuple, ce peuple irakien qui a tant souffert », a-t-il affirmé.
Nous ferons aussi un nouveau pas en avant dans la fraternité entre les croyants.
« Le peuple irakien nous attend, il attendait déjà Jean Paul II. Malheureusement, il lui était interdit d’aller en Irak », a affirmé le chef de l’Église catholique. « On ne peut pas décevoir un peuple pour une deuxième fois », a-t-il affirmé, demandant à tous d’« accompagner par la prière ce voyage apostolique pour qu’il puisse avoir lieu de la meilleure manière et porter les fruits espérés ».

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« Sur la terre d’Abraham, avec d’autres leaders religieux, nous ferons aussi un nouveau pas en avant dans la fraternité entre les croyants », a-t-il expliqué. Le pape François doit notamment rencontrer le grand ayatollah Sayyid Ali Al-Husayni Al-Sistani à Najaf le 6 mars, puis, le même jour, participer à une rencontre interreligieuse dans la plaine d’Ur, dans la lignée de celles d’Assise.
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