Les quelque 279 adolescentes enlevée dans leur pensionnat de Jangebe, dans le nord-ouest du Nigeria, vendredi 26 février, ont été libérées.
Soulagement au Nigeria. Les 279 écolières enlevées vendredi 26 février par des groupes criminels dans leur pensionnant de Jangebe, situé dans l’Etat de Zamfara dans le nord-est du pays, ont été libérées ce mardi 2 février au matin. « Je suis heureux d’annoncer que les filles ont été libérées. Elles viennent juste d’arriver dans la maison du gouvernement, et sont en bonne santé », a-t-il déclaré à un journaliste de l’AFP, qui a pu voir les jeunes filles.
L’Etat de Zamfara est depuis plusieurs années agité par de nombreux enlèvements de ce genre pour obtenir des rançons. Ils sont perpétrés par des groupes séparatistes, des groupes islamistes ou encore de simples bandes armées. Ce nouvel enlèvement n’est pas sans rappeler celui de Chibok en 2014 où des djihadistes de Boko Haram avait enlevé 276 lycéennes. Certaines d’entre elles sont encore portées disparues.
Un « vil enlèvement »
Lors de l’Angélus de ce dimanche, le souverain pontife avait condamné ce « vil enlèvement ». Demandant son aide à la Vierge Marie, il avait entonné spontanément un « Je vous salue Marie ». Le souverain pontife s’est plus largement associé aux évêques du Nigeria dans leur appel à l’unité et leur alerte quant à un risque d’effondrement du pays.
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