Le pape François a adressé un télégramme au président italien dans lequel il présente ses condoléances pour la mort de l’ambassadeur italien, Luca Attanasio, tué en RDC lundi 22 février.
Le pape François a envoyé un télégramme adressé au président italien, Sergio Matarella, dans lequel il déclare avoir appris avec « tristesse » la mort de l’ambassadeur d’Italie en République Démocratique du Congo, a communiqué le Bureau de presse du Saint-Siège le 23 février 2021. Le pontife a salué « le témoignage exemplaire de l’ambassadeur, une personne aux qualités humaines et chrétiennes exceptionnelles ».
Le 22 février, Luca Attanasio, ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo, a été tué dans une embuscade qui a visé le convoi de deux véhicules du programme alimentaire mondial dans la province du Nord-Kivu. Son chauffeur, Mustapha Milambo, ainsi qu’un carabinier italien, Vittorio Iacovacci, ont également perdu la vie. Ayant appris avec tristesse cette « attaque tragique », le pontife argentin a présenté ses condoléances aux familles des victimes, au corps diplomatique et aux carabiniers « pour la perte de ces serviteurs de la paix et du droit ».

Lire aussi :
En RDC, « l’Église accompagne l’espérance du peuple »
Il s’agit de faire mémoire du « témoignage exemplaire de l’ambassadeur », a poursuivi le Pape, « une personne aux qualités humaines et chrétiennes exceptionnelles, toujours généreuse pour établir des relations fraternelles et cordiales » dans ce pays africain. Le carabinier Vittorio Iacovacci a salué le pontife, était quant à lui un homme « expérimenté et généreux dans son service, […] proche de la fondation d’une nouvelle famille ».
Assurant prier pour « ces nobles fils de la nation italienne », le 266e pape a exhorté le président de la République italienne à se « fier à la Providence de Dieu, entre les mains duquel rien ne se perd du bien accompli, à plus forte raison quand il est le fruit de la souffrance et du sacrifice ». Il a enfin béni Sergio Matarella, les parents des victimes, leurs collègues, ainsi que tous ceux qui « pleurent » leur mort.