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Floralba, Clarangela et Dinarosa, trois religieuses mortes d’Ebola reconnues vénérables

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Courtesy of Le Suore delle Poverelle dell'Istituto Palazzolo

Marzena Devoud - publié le 23/02/21

Le pape François a reconnu les vertus héroïques de trois religieuses italiennes, missionnaires des Petites sœurs des pauvres, mortes au Congo en 1995 suite à l’épidémie d’Ebola. Engagées dans les hôpitaux en tant qu’infirmières, Floralba, Clarangela et Dinarosa ont refusé de laisser sans soin ceux qui avaient été contaminés.

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« Nous demeurons à notre poste au prix de notre vie parce que ces personnes, ces malades, se trouvent dans une situation de sous-développement épouvantable et ont besoin de tout », écrivent les trois sœurs missionnaires en 1995 à leur supérieure. Reconnues vénérables par le pape François le 20 février. Floralba Rondi, Clarangela Ghilardi, et Dinarosa Belleri toutes les trois originaires de Lombardie, avaient passé plusieurs décennies en mission en Afrique. Sœur Floralba Rondi, née le 10 décembre 1924 à Pedrengo, et morte à Mosango (République démocratique du Congo) le 25 avril 1995, était infirmière-chef, missionnaire en Afrique depuis 43 ans ; sœur Clarangela Ghilardi, née le 21 avril 1931 à Trescore Balneario et morte à Kikwit (République démocratique du Congo) le 6 mai 1995, était infirmière obstétricienne et se trouvait en Afrique depuis 36 ans ; enfin sœur Dinarosa Belleri, née le 11 novembre 1936 à Cailina di Villa Carcina, et morte à Kikwit (République démocratique du Congo) le 14 mai 1995, était infirmière et missionnaire en Afrique depuis 30 ans.

Sœur Floralba Rondi :

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Courtesy of Le Suore delle Poverelle dell'Istituto Palazzolo

Sœur Clarangela Ghilardi ( à gauche) :

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Courtesy of Le Suore delle Poverelle dell'Istituto Palazzolo

Sœur Dinarosa Belleri :

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Courtesy of Le Suore delle Poverelle dell'Istituto Palazzolo

La seule présence médicale

En 1995, l’épidémie provoquée par le virus Ebola a débuté précisément à Kikwit, à 400 Km de la capitale Kinshasa. Elle s’est ensuite propagée vers deux autres centres : Mosango et Yassa Bonga, qui se trouvent entre Kikwit et la capitale. C’est à Kikwit, qui représente l’épicentre de l’épidémie, que les trois religieuses travaillaient. Au cœur de la crise épidémique, leur hôpital recevait entre 400 et 1.000 malades par jour. Les missionnaires italiennes soignaient également les malades et les infirmes des campagnes autour de Kikwit, notamment dans les dispensaires, infirmeries, léproseries et unités pour tuberculeux. Dans ces lieux, la seule présence médicale était alors assurée par elles. Contaminées par la virus d’Ebola, les trois sœurs ont soigné les malades jusqu’à leur dernier souffle.




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Tags:
Béatification et canonisationMissionnaireSaints
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