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Elle a trouvé la foi après un pèlerinage à Lourdes

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© Eloise

Caroline Becker - publié le 10/02/21

Eloise, 29 ans, jeune active dans une start-up parisienne a fait, il y a dix ans, une rencontre qui a changé sa vie. Une rencontre avec Dieu qui a pris naissance lors d’un pèlerinage à Lourdes. Elle raconte à Aleteia ces instants qui ont bouleversé sa vie.

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« J’ai grandi en Bretagne dans une famille de racines chrétiennes mais dont la philosophie était que chaque enfant ferait ses propres choix spirituels », commence Eloise. Voilà qui plante le décor. Baptisée mais athée, rien ne prédestinait donc Eloise à rencontrer Dieu. Peu pratiquante, voire pas du tout, sa famille se réunissait parfois à la messe de Noël à l’occasion d’une visite chez ses grands-parents.

Si elle n’est pas entraînée sur un chemin de foi, Eloise est cependant entourée de quelques amies catholiques de son lycée. À 17 ans, elle les suit d’ailleurs dans plusieurs week-end organisés par le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ). « J’y suis allée quelques fois. Je voyais ça plutôt comme des week-end colo », dit-elle avec le sourire. Puis vient le jour où la bande de copines lui propose de venir à Lourdes, à l’occasion du pèlerinage des jeunes, pour s’investir en tant que brancardière. Un peu réticente au début car craignant d’être en décalage par rapport aux autres, Eloise finit par se laisser convaincre. « J’y voyais l’occasion d’aider des gens malades, de faire un acte de don », se rappelle-t-telle.

« J’ai rencontré là-bas des gens extraordinaires, je dirais même des saints »

La voilà donc embarquée dans le train qui la mène tout droit à Lourdes. Dans le wagon rempli de pèlerins, Eloise savoure cette atmosphère particulière où se mêlent la joie, la foi et une ambiance « vacances entre potes ». Elle profite du trajet pour apprendre ses premières prières, Le Notre Père et le Je vous salue Marie en tête.
Une fois arrivée, Eloise est affectée dans l’un des hôpitaux de Lourdes et directement mise dans le bain. On lui confie plusieurs personnes lourdement handicapées, physiquement et mentalement, qu’elle doit accompagner durant tout le pèlerinage. L’expérience est à la fois riche et difficile. Riche de rencontres, bien sûr, mais aussi d’efforts physiques. « Je tirais la carriole, les accompagnais partout, à la grotte, au confessionnal, à la messe… », se souvient-elle. Éreintée par l’attention constante qu’elle doit leur porter, Eloise en ressent pourtant une profonde joie. « J’ai rencontré là-bas des gens extraordinaires, je dirais même des saints », dit-elle aujourd’hui. Les échanges qu’elle tisse l’enrichissent et ouvrent petit à petit son cœur à quelque chose de plus grand.

« J’ai eu un sentiment d’évidence, l’assurance que je comprenais ce qu’était l’amour pour son prochain. »

« En rentrant, j’ai constaté que quelque chose avait changé », poursuit-elle. Déstabilisée, mais ne sachant pas encore mettre des mots précis sur ce qu’elle ressent, Eloïse prend le temps de la réflexion. « Un an plus tard, j’étais convaincue que c’était quelque chose de l’ordre de la foi. J’ai eu un sentiment d’évidence, l’assurance que je comprenais ce qu’était l’amour pour son prochain ». Forte de cette conviction, Eloise qui est alors en prépa, décide de s’engager dans un parcours de communion. Elle est guidée tout le long par le prêtre de sa promo. « J’ai le souvenir que j’étais déterminée car tout cela m’avait transformé profondément. Et j’avais un fort désir de communier », ajoute-t-elle. Au fil de cette préparation, elle lit des textes qui l’enrichissent et la confortent dans sa foi naissante. Quelques années plus tard, elle poursuit le parcours en faisant sa confirmation. « Le point final, comme l’aboutissement de tout ce que j’avais vécu », confie-t-elle.




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« Aujourd’hui je me considère comme profondément chrétienne », témoigne-t-elle. « Le message du Christ, je le trouve à la fois immensément exigeant, vrai et beau et c’est ce qui me touche. » Si son regard sur le monde a changé depuis cette rencontre, Eloise reste humble. Loin d’exhiber sa foi, elle ne cherche pas non plus à la cacher : « J’en parle facilement. Mais la foi n’est pas quelque chose qui s’impose. Elle se voit, elle transparaît chez ceux qui la vivent ». Aujourd’hui, elle va à la messe, prie lors de moments de joie ou de détresse, récite des prières, aime prononcer « merci, pardon, je t’aime », et s’évade quelquefois, le temps d’un week-end, pour savourer le calme d’une retraite spirituelle. Une foi simple, discrète, à son image, qui témoigne que Dieu est partout, tout le temps, et éveille les cœurs dans le silence et le secret.

En images : la fabrication des cierges de Lourdes
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ConversionLourdes
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