“Nous avons offert à nos auditeurs au cours des quarante dernières années ce qu’il y a de plus important : directement et indirectement, notre station prêche l’Évangile et les valeurs chrétiennes”. Le père Augustin Bulbul Rebeiro, directeur du Christian Communication Center (CCC) de la Conférence épiscopale du Bengladesh, qui vient de fêter les 40 ans de la station radiophonique catholique nationale, a raconté cette formidable aventure médiatique à l’agence Fides. “Nous n’avons jamais interrompu notre programme, même en temps de pandémie”, explique le prêtre, qui ajoute que la radio s’est adaptée aux technologies contemporaines. Aujourd’hui, outre des émissions strictement radiophoniques, elle produit des contenus vidéo disponibles sur Facebook et YouTube.
Utilisé par 250 millions de personnes dans le monde, selon l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), le bengali fait partie des dix langues les plus parlées dans le monde en langue maternelle. C’est la langue nationale du Bengladesh et la langue principale de l’État indien du Bengale occidental.
Des auditeurs de différentes confessions
Radio Veritas Bengale fait partie de Radio Veritas Asie, réseau né en 1969 qui a son siège à Manille (Philippines). L’antenne bengalie a été lancée en 1980. “Durant les quarante dernières années, le cheminement du service bengali de RVA a évolué vers son principal objectif – à savoir prêcher la vérité et rejoindre les communautés locales et les périphéries quelles que soient les origines de caste, d’ethnie et de religion”, a expliqué le père Rebeiro lors d’un programme spécial organisé pour cet anniversaire. “Nous avons pu toucher de nombreux auditeurs de différentes confessions, en particulier les plus marginalisés et les communautés les plus démunies et méprisées, en les soutenant au quotidien. La mission continuera malgré les différentes épreuves, y compris les limites financières et le manque de ressources”.
De nombreux auditeurs et les téléspectateurs ont envoyé des messages et ont salué l’équipe pour “son travail au service de la vérité, du dialogue et de l’harmonie”. Cette entreprise est d’autant plus encourageante qu’au Bangladesh, où les musulmans représentent près de 90% de la population, les chrétiens sont régulièrement victimes de menaces, de brimades et de persécutions, bien qu’il soit établi dans sa constitution que les religions peuvent être pratiquées en toute liberté.
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