Alors qu’approche le premier anniversaire de l’arrivée de la pandémie de coronavirus qui a bouleversé notre style de vie, la fête de Noël semble être attendue par tous plus que jamais. Signe des temps, de nombreux chrétiens vivent l’Avent cette année d’une manière plus spirituelle, là où la prière, le jeûne et l’aumône prennent une place plus importante que d’habitude. Ils se mettent également à lire davantage de recueils spirituels parmi lesquels l’un des plus grands best-sellers de la littérature chrétienne, l’un des ouvrages les plus anciens : L’Imitation de Jésus-Christ de Thomas à Kempis.
Un « best-seller » médiéval
Livre favori de sainte Thérèse de Lisieux avec la Bible, L’imitation de Jésus-Christ écrit par le moine néerlandais a inspiré les chrétiens du monde entier pendant des siècles. Il est l’un des ouvrages qui a connu le plus de succès en librairie depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Rédigé vraisemblablement entre la fin du XIVe siècle et le début du XVe siècle, l’auteur de L’Imitation du Christ est longtemps resté inconnu avant d’être identifié sous le nom de Thomas a Kempis, un moine néerlandais.
L’ouvrage est composé de quatre Livres divisés en plusieurs chapitres, chaque livre étant consacré à un thème précis : en premier, les Avertissements utiles à la vie spirituelle, suivis des Avertissements entraînant à la vie intérieure, puis de De la consolation intérieure, pour conclure par une Exhortation à la sainte Communion. Œuvre de piété et de sagesse, l’Imitation propose à chacun une nourriture spirituelle riche et nécessaire au développement de sa vie intérieure.
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Mais comment expliquer un tel succès ? La popularité de L’Imitation s’explique par sa facilité d’accès en opposition aux livres mystiques arides, autrefois destinés exclusivement aux religieux. Rien d’étonnant que certains grands saints, artistes, écrivains, philosophes ou encore hommes politiques se soient tournés un jour vers sa lecture. Découvrez qui a été particulièrement marqué par la force spirituelle de ce best-seller médiéval :
La fête du jour