Ces trois efforts que le pape François invite les chrétiens à faire

Lors de l'Angélus du 29 novembre 2020 prononcé depuis les appartements pontificaux, le pape François a proposé trois efforts aux fidèles.

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« Plus de sobriété », « plus d’attention et de respect pour tous ceux qui sont dans le besoin » et plus de « moments de prière en famille, avec simplicité ». Voici ce à quoi le pape François a invité les fidèles à l’issue de l’Angélus, prononcé depuis les appartements pontificaux, le 29 novembre 2020. « Essayons de tirer du bien de cette situation que la pandémie nous impose », a-t-il lancé.

Auparavant, il avait développé le thème de l’espérance, particulièrement de circonstance alors que débute la période de l’Avent. « L’Avent est un appel incessant à l’espérance : il nous rappelle que Dieu est présent dans l’histoire pour la conduire à sa fin ultime et à sa plénitude », a-t-il déclaré. « La situation que nous vivons, marquée par la pandémie, génère chez beaucoup de gens l’inquiétude, la peur et le découragement », a reconnu l’évêque de Rome. Chacun dans sa vie connaît « des moments de déception, d’échec et de perplexité » car « la vie est faite de hauts et de bas, de lumières et d’ombres ». Mais le danger dont il faut se garder est de « tomber dans le pessimisme, la fermeture et l’apathie ».

Jésus est un « Dieu-avec-nous »

Cette période est l’occasion de comprendre que « au milieu des tempêtes de la vie », Jésus est un « Dieu-avec-nous » qui n’« abandonne jamais » l’humanité et qui, proche dans les difficultés des hommes, « libère des menaces » de la vie. « L’attente confiante du Seigneur nous fait trouver réconfort et courage dans les moments sombres de l’existence », a déclaré le pontife argentin. Cette disposition est rendue possible par la force de l’espérance. C’est le sens de l’Avent, de l’attente de la venue au monde du Christ, a-t-il souligné.

« Notre Dieu est le Dieu qui vient », a insisté le chef de l’Église catholique, car il est à la fois celui qui est « venu à un moment précis de l’histoire », celui « viendra à la fin du monde et qui vient chaque jour ». C’est un motif de joie : le Christ « ne déçoit pas notre attente ! », s’est-il exclamé.