Un fleuriste de Moissac (Tarn-et-Garonne) a fait don de ses invendus pour fleurir l’abbatiale de la ville en hommage aux victimes de l’attentat de Nice.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Que faire de ses stocks de fleurs d’invendus lorsque son commerce doit fermer pour cause de confinement ? Si certains ont choisi de donner leurs chrysanthèmes aux cimetières de leur commune, un fleuriste de Moissac (Tarn-et-Garonne) a décidé, lui, de rendre hommage aux victimes de l’attentat de Nice. Comment ? En proposant de fleurir l’abbatiale Saint-Pierre avec ses invendus. En effet, confinement oblige, il ne peut plus ouvrir son magasin et se retrouve avec des stocks importants sur les bras.
Le choix de faire don de ses fleurs à l’abbatiale ne doit rien au hasard. Quelques jours auparavant, jeudi 29 octobre, trois chrétiens ont été tués dans la basilique Notre-Dame de Nice. “J’ai été ému par cet attentat, j’en ai profité pour rendre hommage aux personnes qui sont décédées”, confie à Aleteia le commerçant, Thierry Carénou. “J’ai contacté les sœurs pour leur demander si je pouvais fleurir le tympan de l’abbatiale et elles m’ont donné l’autorisation”, explique-t-il.
En plus des chrysanthèmes jaunes, mauves ou violettes qui ornent l’entrée de l’abbatiale, le fleuriste a pris soin de fabriquer une croix qu’il a glissé au milieu de quelques bouquets pour la déposer juste en dessous du tympan. “Je l’ai fabriqué moi-même, elle est très simple”, rapporte le fleuriste. Les sœurs de la communauté Marie Mère de l’Église ont ensuite disposé les portraits des trois victimes de l’attentat de Nice : Nadine Devillers, 60 ans, Simone Barreto Silva, 44 ans, et le sacristain de 55 ans, Vincent Loquès.
Lire aussi :
Le témoignage des saints de la porte d’à côté