Joie double pour Wilhelmine et ses proches en ce dimanche de la Toussaint 2020 : en plus de fêter les saints, elle a enfin pu faire sa première communion, proposée précipitamment juste avant la suspension des messes.
Jeune lyonnaise âgée de 9 ans et demi, Wilhelmine prépare sa première communion avec la paroisse sainte Marie en Presqu’île depuis le mois de février. Initialement prévue le 12 mai dernier, la célébration avait été annulée et reportée au… 22 novembre. Quelle déception pour elle, lorsque le gouvernement annonce, dans le cadre du reconfinement, l’interdiction des cultes à partir du 3 novembre ! Mais c’était sans compter la réactivité et la compassion du curé de la paroisse qui, 48 heures après l’annonce, déclare que les enfants, préparés depuis des mois, sont tout à fait prêts à recevoir l’Eucharistie, à condition néanmoins de recevoir le sacrement de réconciliation avant. Il propose donc, à ceux qui le désirent, de faire leur première communion lors d’une des messes de la Toussaint, estimant qu’il sera toujours temps de se réunir en famille plus tard pour fêter l’événement.
« J’en avais vraiment très, très envie », confie Wilhelmine à Aleteia. « Attendre encore, cela faisait trop long ! J’avais hâte de recevoir Jésus dans mon cœur ». Pour elle, pas question d’attendre le déconfinement. En ce dimanche 1er novembre, elle reçoit pour la première fois le Corps du Christ à la basilique saint Martin d’Ainay, quelques jours avant la suspension des messes, portée par une assemblée très émue et entourée de ses sœurs, parents et grands-parents.
Lire aussi :
Première communion : votre enfant est-il vraiment prêt ?