Ils sont 33 marins. 33 marins prêts à s’élancer des Sables-d’Olonne (Vendée) pour le Vendée Globe, une course en solitaire autour du monde sans escale, le 8 novembre prochain. Mais ils ne seront pas seuls puisque la Vierge noire de Rocamadour veillera sur eux. En témoigne la sportelle qu’ils porteront sur eux. Elle leur a été distribuée vendredi 30 octobre par Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, et le père Antoine Nouwavi curé de la paroisse des Sables d’Olonne.
L’évêque et le curé ont déposé les sportelles dans les boîtes aux lettres des navigateur de la course, situées dans le village Vendée Globe. Le nom de “sportelle” désigne à l’origine l’insigne en étain porté par le pèlerin de Rocamadour, en forme de coquille, que celui-ci pouvait coudre sur son vêtement ou son chapeau. Y est représentée la Vierge trônant, couronnée, l’Enfant-Jésus sur son genou gauche, un sceptre fleurdelisé dans la main droite. On peut y voir la présence bienveillante et maternelle de Marie pour chacun.
Une sportelle spéciale pour le Vendée Globe
La sportelle du Vendée Globe est particulière puisqu’elle a été conçue en epoxy, une résine permettant de réduire considérablement son poids. Facile, donc, de la glisser dans une veste de quart, ou même de la coudre dans la doublure grâce aux quatre encoches qu’elle comporte. “Elle est de dimension moyenne, plus large qu’une médaille, et légère pour que les navigateurs puissent la porter facilement”, explique le père Antoine Nouwavi à Aleteia. “Sébastien Destremau [l’un des participants à l’édition 2016, ndlr] a témoigné qu’il l’a portée sur lui durant tout son périple en mer”, ajoute-t-il. On souhaite bonne route aux 33 marins, cheveux au vent et sportelle dans la poche du ciré.
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