Sur la route qui relie Millau et Castres, dans la vallée du Rance, le peloton du Tour de France est passé juste à côté d’un sanctuaire marial chargé d’histoire, dont les origines remontent aux environs de l’an mil.
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Elles sont plus habituées au grand calme et à la quiétude monacale qu’à voir défiler devant leur monastère des dizaines de véhicules et de cyclistes professionnels pour la plus grande course de vélo du monde. Pourtant, c’est bien la caravane du Tour de France que les religieuses bénédictines du sanctuaire Notre-Dame d’Orient ont vu passer ce vendredi 4 septembre, aux alentours de quinze heures.
Situé dans le village de Laval-Rocquezière, qui abrite environ 280 habitants, leur monastère trouve ses origines il y a environ mille ans ! Les moniales bénédictines de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement s’y sont installées en 1825, et remplacèrent la Communauté de Capucins chassée pendant la Révolution. Avant eux, ce sont des ermites patronnés par les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (aujourd’hui Ordre de Malte) qui avaient fait de cet endroit un lieu de pèlerinage.
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