“Ce décret officialise quelque chose qui existait déjà. Ce lieu devient privilégié pour l’accueil de la prière”, s’est réjoui ce dimanche 16 août Mgr Alain Guellec, évêque auxiliaire de Montpellier, alors que l’église Saint-Roch est officiellement devenue un sanctuaire. La demande, formulée il y a quelques mois auprès de l’archevêché, avait de bonnes chances d’aboutir, compte tenue de la forte fréquentation de cette église du centre-ville.
Un lieu souvent associé à l’idée de pèlerinage
Concrètement, cela signifie que l’édifice devient un lieu de pèlerinage important. Dans l’histoire de l’Église, les sanctuaires sont des hauts lieux de spiritualité, qui se démarquent par les nombreuses grâces qui y ont été accordées. Ces lieux saints sont généralement consacrés à la pratique d’un culte dédié à une ou plusieurs figures de la religion catholique. Il est de coutume que d’importantes reliques de saints y soient conservées. Souvent, des fidèles du monde entier viennent les vénérer pour se placer sous la protection de celui à qui elles ont appartenu. “Les sanctuaires sont, pour les pèlerins en quête de leurs sources vives, des lieux exceptionnels pour vivre “en Église” les formes de la prière chrétienne”, précise le catéchisme de l’Église catholique (CCC 2691).
Toute église n’est pas automatiquement un sanctuaire
Dans le cas de l’église saint Roch de Montpellier, il s’agit justement du patron des pèlerins, mais également de celui qui protégea miraculeusement la ville du choléra, à la fin du XIXe siècle.
Si tout sanctuaire est une église, toute église n’est pas automatiquement un sanctuaire. En effet, le nom “église” désigne tout bâtiment où les fidèles se rassemblent pour le culte public.
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