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Quand des séminaristes participaient au tournage de la Grande Vadrouille

La grande vadrouille

Capture d'écran - La Grande Vadrouille

Les séminaristes du diocèse de Mende jouent le rôle de soldats allemands dans une scène de La Grande Vadrouille.

Timothée Dhellemmes - publié le 20/07/20

Film culte par excellence, la Grande Vadrouille réunit l’un des plus beaux duos du cinéma français : Louis de Funès et Bourvil. Mais peu de gens savent que ces deux vedettes ont été épaulées le temps d’une scène… par les étudiants du séminaire le plus proche !

En 1942, en pleine occupation, trois aviateurs anglais sont activement recherchés par l’armée allemande, avec leurs complices français Augustin Bouvet et Stanislas Lefort. Retenus à la Kommandantur, ils parviennent miraculeusement à s’échapper à bord d’une carriole, conduite par une bonne sœur pleine d’énergie… Impossible de ne pas se remémorer ce passage, qui fait partie des innombrables scènes cultes du film ! Tourné aux mois de juin et juillet 1965 à l’aérodrome de Mende, en Lozère, il a nécessité l’aide d’une petite vingtaine de figurants… et à l’époque, ce sont les séminaristes du diocèse qui ont prêté main forte, comme s’en souvient le père Pierre Remise : “Puisque les scènes se tournaient pas très loin de chez nous, nous avions accepté de participer au tournage. Mais avec les examens, on avait pu y passer qu’une seule journée…”, raconte-t-il à Aleteia.

“Notre rôle était de nous tenir assis dans les voitures de guerre allemandes, qui n’étaient d’ailleurs pas du tout confortables !”

Cinquante-cinq ans plus tard, ce prêtre du diocèse de Mende et se souvient avec amusement de cette journée passée dans la peau d’un soldat allemand : “Nous portions les uniformes, et poursuivions la carriole de la sœur, qui transportait deux tonneaux dans lesquels étaient cachés Louis de Funès et Bourvil. Notre rôle était de nous tenir assis dans les voitures de guerre allemandes, qui n’étaient d’ailleurs pas du tout confortables !”. S’il se souvient “avoir recommencé la séquence plusieurs fois à cause de la lumière, car c’était un peu nuageux”, le père Pierre Remise reconnaît ne s’être “même pas reconnu dans le film”. Il apparaît en effet de dos, ainsi que la petite vingtaine d’autres séminaristes et l’un de leurs professeurs… Peu importe, cette journée d’été 1965 demeure un souvenir inoubliable.


BOURVIL

Lire aussi :
Le catholicisme dans l’œuvre de Bourvil

Tags:
CinémaSeconde guerre mondialeseminaire
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