Aleteia logoAleteia logoAleteia
Vendredi 29 mars |
Vendredi saint
Aleteia logo
Culture
separateurCreated with Sketch.

« La Lyre chrétienne » de Joachim du Bellay

Joachim du Bellay

Public domain

Marzena Devoud - publié le 12/07/20 - mis à jour le 20/05/22

Tourmentés et visionnaires, les poètes sont souvent les éclaireurs de Dieu, les « voyageurs ailés », comme l’écrivait Charles Baudelaire. Pour atteindre parfois des sommets de poésie qui inspirent et qui rapprochent de Dieu. Comme "La Lyre chrétienne" de Joachim du Bellay, dont on fête le 500e anniversaire ce 22 mai.

Le carême touche à sa fin.
N’oubliez pas Aleteia dans votre offrande de Carême,
pour que puisse rayonner l’espérance chrétienne !
Soutenez Aleteia !

JE FAIS UN DON

(avec déduction fiscale)

Joachim du Bellay est l’un des pères de la poésie française, depuis l’éclosion de ce genre littéraire à la Renaissance. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard est à l’origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes dont le but, sous la protection de la princesse Marguerite de France, sœur du roi Henri II, est de promouvoir l’usage de la langue française notamment dans les arts. La Pléiade contribue ainsi à l’unification du Royaume au moment où le pouvoir politique du roi s’affirme et la France commence à jouer un rôle majeur en Europe.

Né à Anjou le 22 mai 1522, Joachim du Bellay est surtout connu pour son recueil de sonnets Les Regrets. Si tous les thèmes principaux de la Renaissance figurent dans son œuvre (sentiments amoureux, recours à la mythologie grecque), il est un des rares poètes de son époque à exprimer sa foi. Le lyrisme de sa poésie lui permet de célébrer la grandeur et la sublimité divine. Écrite autour de l’année 1557, La Lyre chrétienne est probablement le texte où Joachim du Belay mort en 1560 à Paris à l’âge de 38 ans, manifeste de façon la plus profonde sa foi. 

Parmi les plus beaux textes de poésie qui manifestent la recherche de Dieu, redécouvrez La Lyre chrétienne de Joachim du Belay : 

« Moi, celui-là qui tant de fois
Ai chanté la Muse charnelle,
Maintenant je hausse ma voix
Pour sonner la Muse éternelle.

De ceux-là qui n’ont part en elle,
L’applaudissement je n’attens.
Jadis ma folie était telle,
Mais toutes choses ont leur temps.

Si les vieux Grecs et les Romains,
Des faux Dieux ont chanté la gloire,
Serons-nous plus qu’eux inhumains
Taisant du Vrai Dieu la mémoire ?

D’Hélicon la fable notoire
Ne nous enseigne à le vanter :
De l’onde vive il nous faut boire,
Qui seule inspire à bien chanter. »

La Lyre Chrétienne (1557)

Joachim du Bellay (1522-1560) 




Lire aussi :
Les « Cantiques spirituels » de Jean Racine


CHATEAUBRIAND

Lire aussi :
« Atala » de François René de Chateaubriand


Alphonse de Lamartine

Lire aussi :
« Le Crucifix » d’Alphonse de Lamartine


Marceline Desbordes-Valmore

Lire aussi :
« Le bouquet sous la croix » de Marceline Desbordes-Valmore




Lire aussi :
« La Route de Chartres » de Charles Péguy


PAUL CLAUDEL

Lire aussi :
« La Vierge à midi » de Paul Claudel

Tags:
DieuFoipoesie
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Faites du soutien de notre mission votre effort de Carême 2024.

Notre mission ? Offrir une lecture chrétienne de l’actualité et transmettre l’espérance du Christ sur le continent numérique.

Nous sommes les missionnaires du XXIème siècle : accompagnez-nous par vos dons !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts.

(avec déduction fiscale)
Pave-Aleteia-Ictus-V2.png
Le coin prière
La fête du jour





Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement