Aleteia logoAleteia logoAleteia
Jeudi 25 avril |
Saint Marc
Aleteia logo
Actualités
separateurCreated with Sketch.

Une tribune s’inquiète des manipulations d’embryons… à cause du bien être animal

DNA

Explode | Shutterstock

Agnès Pinard Legry - publié le 09/07/20

Un collectif d’associations de défense des animaux, dont la Fondation 30 Millions d’amis et la Fondation Brigitte Bardot, dénonce dans une tribune publiée par La Croix la création d’embryons chimériques hommes/animaux. Cette mesure, à nouveau inscrite dans le projet de loi bioéthique, sera discutée lors du prochain examen du texte le 27 juillet.

Alors que le projet de loi bioéthique doit être débattu en deuxième lecture à l’Assemblée à partir du 27 juillet, un collectif d’association de défense des animaux, dont la fondation 30 millions d’amis, la fondation Brigitte Bardot et One Voice, a choisi de dénoncer dans une tribune publiée par La Croix l’une des mesures du texte : la création d’embryons chimériques hommes/animaux. Non pas au nom d’une vision de l’homme… mais du bien être animal.

Si elle avait été supprimée par les sénateurs, cette disposition a fait son retour lors de l’examen en seconde lecture par la commission spéciale de l’Assemblée début juillet. Pour le moment le projet de loi ne permet pas d’introduire des cellules animales dans l’embryon humain (pas de chimère homme-animal donc) mais l’inverse, ‘chimère animal-homme’ serait possible.

“Une logique de soumission du vivant à nos moindres caprices.”

Au nom de la défense des animaux, le collectif assure que sur le plan éthique, “tout ceci donne l’impression d’une course en avant vers toujours davantage de manipulations des génomes et des embryons, dans une logique de soumission du vivant à nos moindres caprices, sans réflexion de fond sur les implications”. “Notre société consumériste perd de vue que des limites doivent être posées, et que certains choix en faveur d’hypothétiques bénéfices individuels ne doivent pas conduire à prendre des risques collectifs démesurés”, détaille-t-il. Un argument qu’avance également les défenseurs…de la vie humaine.

Les associations rappellent également qu’à l’heure où les questions de respect des animaux sont de plus en plus présentes dans la société, “ce type de procédure les instrumentalise totalement. Ils sont réduits à n’être que les « supports » d’organes à transplanter chez des humains avant leur mise à mort. L’animal n’est alors plus qu’un outil au service de certains humains”. Et qu’en est-il de l’instrumentalisation du patrimoine génétique de l’homme ?


Rercheur regardant dans un microscope

Lire aussi :
Comment la recherche veut s’affranchir de la bioéthique

Autre inquiétude que soulève le collectif : les conséquences d’un mélange de cellules humaines et animales de façon mal maîtrisée. “À l’heure où le coronavirus fait le tour de la planète à partir d’un réservoir animal mal identifié, on peut s’interroger”.

Tags:
Bioéthique
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Pave-Aleteia-Ictus-V2.png
Le coin prière
La fête du jour





Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement