En priant, l’homme doit "tout faire entrer en dialogue" avec Dieu : "la joie comme la culpabilité, l’amour comme la souffrance, l’amitié comme la maladie", a estimé le pape François lors de l’audience générale, ce mercredi 24 juin. La prière est le "fil rouge" qui doit guider la vie des fidèles.
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Poursuivant sa catéchèse sur la prière, le pape François a commenté ce mercredi 24 juin celle de David. Le pontife a souligné que l’auteur des Psaumes avait un « rêve » : celui d’être un « bon pasteur ». S’il est parfois « à la hauteur » de cette tâche, il le sera moins à de nombreuses reprises. « Saint ou pécheur, persécuté ou persécuteur, victime ou bourreau », David a été tout cela, a déclaré le chef de l’Église catholique.
L’importance du dialogue avec Dieu
Un seul « fil rouge » a permis de donner une « unité » à sa vie : la prière, cette « voix qui ne s’éteint jamais ». La prière de David nous apprend à tout « faire entrer en dialogue » avec Dieu, a insisté le pontife : « la joie comme la culpabilité, l’amour comme la souffrance, l’amitié comme la maladie ». « Tout peut devenir un mot adressé au « tu », qui est toujours attentif à nous ».
La prière « nous donne de la noblesse », a poursuivi le pape François, en sortant de son texte. Elle a le pouvoir de nous assurer cette relation avec Dieu, qui est « le vrai compagnon de chemin de l’homme ». « Elle nous laisse entre les mains de Dieu », ces mains pleines d’amour qui « sont les uniques mains que nous avons ».

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La vie, un mystère incroyable
David avait également une « âme de poète », a par ailleurs souligné l’évêque de Rome. Travaillant dehors, il était un « ami du vent, des bruits de la nature et des rayons du soleil ». À ses yeux, le monde ne se présentait pas comme une « scène silencieuse » ; ce joueur de lyre captait « derrière le déroulement des choses un plus grand mystère ».
La prière naît de cette « conviction » que la vie n’est pas « quelque chose qui nous glisse dessus » mais un « mystère incroyable » provoquant en l’homme « la poésie, la musique, la louange » ou encore les lamentations, a déclaré le pontife. Sans poésie, l’âme « boite », a alerté à cet égard le successeur de Pierre.
Les vacances, l’occasion de contempler la Création
« Nous entrons dans la période des vacances », a par ailleurs relevé le pontife argentin lors de son salut aux fidèles polonais. Que cette période estivale soit un « temps de repos », « de jouissance de la beauté de la Création et de renforcement des liens entre les hommes et Dieu », a-t-il invité.
En s’adressant aux fidèles italiens, le chef de l’Église catholique a enfin espéré que ce temps des vacances soit « une belle occasion pour contempler Dieu dans le chef-d’œuvre de Son Créateur ». À l’occasion de la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste, il a encore exhorté les fidèles à apprendre de ce « précurseur de Jésus », la « capacité de témoigner courageusement de l’Évangile ».

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