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« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » s’exclame Bartimée, un aveugle qui mendiait, dans le passage de l’Évangile selon saint Marc (Mc 10, 46-52), commenté par le pape François ce mercredi 6 mai lors de l’audience générale. Pour le Saint-Père, ce passage est l’occasion d’insister sur l’importance de la solidité de la foi, dans cette période de confinement où elle peut être mise à l’épreuve. « La foi, c’est avoir deux mains levées » et « une voix qui crie pour implorer le don du salut », a-t-il déclaré, invitant les croyants à ne pas « s’habituer au mal qui nous opprime ».
« L’homme est un mendiant de Dieu »
Pour le pape François, « la foi proteste contre un état douloureux dont nous ne comprenons pas la raison ». Il ajoute que « l’absence de foi se limite à la souffrance, une situation à laquelle nous nous sommes adaptés ». Cette supplication de Bartimée montre qu’il y a en tout homme « une voix qui sort spontanément, sans que personne ne la commande, une voix qui s’interroge sur le sens de son chemin », surtout lorsque qu’elle se trouve dans l’obscurité. « L’homme est un mendiant de Dieu », conclu ainsi le Saint-Père.
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