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Partir en mission oui, mais quand ?

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Philippe Lissac / Godong

Un jeune missionnaire des Missions Étrangères de Paris à la rencontre du peuple khmer (Cambodge).

Sixtine Waché - Oeuvres Pontificales Missionnaires - publié le 08/05/20

Partir en mission c’est s’éloigner de ses habitudes, sa famille, ses amis, sa maison et son confort pour se consacrer au service, à la charité et à l’expérience du don. Mais quand donc est-ce le bon moment pour s’engager dans une telle aventure ? Non seulement il s’agit de se préparer, mais également de choisir un temps de notre vie propice à cet engagement. C’est également un ressenti, un petit encouragement voire une exhortation ou une invitation de la part de Dieu, un appel qui résonne du fond de notre cœur.

Beaucoup de chrétiens rêvent de partir en mission. Bien qu’être disciple-missionnaire puisse être un rôle qui s’applique au quotidien, certains ont soif de plus. Partir à l’aventure, c’est rechercher une manière de vivre sa mission avec plus d’humanité et parfois avec plus de sens afin de répondre à un désir profond : un appel à tout quitter. Cependant, il ne s’agit pas de partir à la hâte et sans préparation. Un départ en mission, ça se prépare ! Notamment en choisissant le moment opportun pour s’engager.

Se connaître soi-même… en acceptant de se redécouvrir sans cesse

Avant de s’engager à partir à l’étranger, le chrétien doit savoir qui il est. Se connaître un minimum est important avant de s’embarquer vers l’inconnu car avec ces bases-là, le baptisé est solide et son engagement est un roc. Il connaît son caractère, les talents qu’il va pouvoir partager, et c’est encore mieux s’il réussit à percer son charisme de missionnaire. Suis-je plutôt fait pour partager ma foi à travers mes actes ou bien par ma parole, ou alors tout simplement par mon sourire et ma présence ? C’est avec toutes ses connaissances individuelles que chacun va pouvoir se préparer au volontariat et déterminer quel organisme ou quel type de mission lui correspond le mieux. 


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Peut-être est-il aussi judicieux de s’engager après avoir été guidé et accompagné spirituellement en amont de la mission. Cela permet de vivre au mieux les épreuves et les moments de joie qui se surviendront sur place. Savoir demander au Seigneur de l’aide comme apprendre à rendre grâce pour chaque instant fort d’une journée est la clef de réussite pour vivre pleinement son rôle de disciple du Christ, envoyé pour témoigner de son amour.

Mais attention ! Partir en mission loin de chez soi, c’est aussi accepter de se découvrir et se redécouvrir sans cesse. Une telle aventure, même en étant bien préparé, est un épisode tellement marquant dans une vie qu’il s’agit d’être conscient que le Seigneur transformera notre cœur et notre existence. Il faut donc être prêt à voir son train de vie basculer et laisser de côté toutes ses habitudes.

Bien choisir sa période

Alors que certains préfèrent s’engager pendant leurs études, entre une licence et un master par exemple, d’autres favorisent plutôt le fait de partir avant le début de leur vie professionnelle. C’est le cas d’Éléonore, qui a souhaité s’engager quelques mois en tant qu’aide-soignante à l’hôpital Saint-Louis en Terre Sainte : “j’avais besoin d’être au service des plus fragiles, de les soigner, avant de commencer à travailler et d’entrer dans le milieu professionnel”, note-t-elle. Cet engagement vécu dans le pays du Christ représente pour elle un moment charnière dans sa vie, un tremplin qui l’a aidée à entrer dans le monde du travail.


VOLONTAIRE DCC

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D’autres baptisés préfèrent encore vivre un temps de mission après plusieurs années de travail. Ils font alors une pause dans leur train de vie habituel puis partent pendant une ou plusieurs années en tant que missionnaire. Cette option est d’autant plus possible qu’elle est agréablement ressourçante : elle redonne un sens et de la vitalité à un quotidien routinier sans saveur. Quand partir, c’est également décider si l’on souhaite s’engager seul ou à plusieurs. Certains chrétiens sentent au plus profond d’eux ce désir de partir seuls en mission, estimant que cela leur donnera de l’élan pour se donner tout entier et en profondeur. D’autres ont davantage le désir de servir en couple, après avoir été unis devant Dieu, pour mettre leur amour et leur unité au cœur de leur mission. D’autres encore souhaitent s’engager en famille.

Mais décider à quel moment de sa vie partir en mission est avant tout une histoire de ressenti, d’appel et de discernement. Jésus fait de nous des disciples pour que nous touchions “la misère humaine, la chair souffrante des autres”, explique le pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium. Il ne faut pas avoir peur ni trop hésiter à s’engager et à témoigner, car Dieu nous invite à “rendre compte de notre espérance”, le monde en ayant besoin. Il faut se lancer et faire confiance au Seigneur : un évangélisateur est celui qui “s’ouvre sans crainte à l’action de l’Esprit saint” rappelle le Pape.

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