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Les trois maux qui divisent une communauté selon le pape François

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I.Media - publié le 21/04/20
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“Beaucoup de choses entrent en jeu pour diviser” les communautés, a déclaré le pape François lors de la messe à la Résidence Sainte-Marthe, ce mardi 21 mars 2020. Il a demandé de remettre les communautés entre les mains de l’Esprit saint, qui fait “des merveilles” et apporte l’harmonie.Commentant la lecture du jour tirée des Actes des Apôtres (At 4, 32-37), le pape François a expliqué lors de son homélie du 21 avril que Dieu donne aux chrétiens le “modèle de communauté presque céleste” des premiers chrétiens pour montrer “où nous devons arriver”. Mais cet “idéal” est avant tout le signe d’une “docilité” à l’action harmonieuse de l’Esprit saint, prévient-il.

Dans les communautés, “le Saint-Esprit est capable de faire des merveilles, des choses auxquelles nous ne pouvons même pas penser”, a souligné le pape François. Mais dans les premières communautés comme dans celles d’aujourd’hui, “beaucoup de choses entrent en jeu pour diviser” l’harmonie qu’apportent Dieu.

La pauvreté est “le mur qui garde la communauté”

Les choses qui divisent une communauté sont au nombre de trois selon le pape François : tout d’abord l’argent. “Souvent, dans l’histoire de l’Église, là où il y a des déviations doctrinales – pas toujours, mais souvent – il y a de l’argent”, a déclaré le pape François, rappelant que la pauvreté est pour cela “le mur qui garde la communauté”.

La deuxième chose qui met à mal les communautés est la vanité, qui vous conduit à “être un paon”, et nourrit le “désir de se sentir mieux que les autres”. “Combien de fois – pas toujours, mais combien de fois – la célébration d’un sacrement est un exemple de vanité, qui va avec les meilleurs vêtements, qui fait ceci et qui fait cela”, a déploré l’évêque de Rome.

Le silence, occasion d’écouter

Le troisième maux est le bavardage, qui “met en nous comme un besoin de parler des autres”. Le pape François a critiqué ce besoin qui pousse à “disqualifier l’autre”.

Seul l’esprit sauve de “cette mondanité de l’argent, de la vanité et du bavardage”. En cette période, a souligné le pape François au début de sa messe, “on peut même entendre le silence“, ce qui, note-t-il, “est un peu nouveau dans nos habitudes”. “Que ce silence […] nous fasse grandir dans notre capacité d’écoute”, a déclaré le 266e pape.



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