Ne l’oublions pas, le christianisme est la religion de l’incarnation par excellence. Jésus s’est fait homme et il a tout connu de notre humanité, à l’exception du péché. Lui-même a mangé, bu, festoyé, comme le relatent de nombreux épisodes du Nouveau Testament, que ce soit à Cana, chez Lévi ou encore chez Marthe et Marie.
Et à Pâques, où l’on fête la résurrection du Christ et la victoire de la vie sur la mort, il serait dommage de passer à côté d’une occasion de déguster un bon repas, que l’on soit seul, entre amis, ou en famille. C’est en effet une manière de vivre concrètement la joie de la Résurrection.
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En ces temps de confinement, l’ouverture d’une bouteille de champagne ne serait pas déplacée, tant il importe de fêter la victoire définitive du Christ, notre frère et notre Dieu, sur les puissances du Mal et de la Mort. C’est peut-être le moment de sortir ce bourgogne aligoté acheté à un salon de vignerons qui attendait patiemment à l’abri ? De s’essayer au gigot d’agneau, à la crème d’asperges ou au blanc manger aux amandes ? Peu importe la recette que vous choisirez mais un seul conseil : ne passez pas à côté de la joie de Pâques.
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