Le Seigneur a élu chaque homme avant sa naissance, dès le sein maternel, a soutenu le pontife. Personne n’est venu au monde « par hasard ». Chacun a hérité « d’un destin libre » : celui d’être fils de Dieu, c’est-à-dire « serviteur ». « Notre vocation doit être de servir, non de profiter de notre place dans l’Église », a rappelé le Pape. A l’image du Christ, servir signifie « se donner aux autres » sans en tirer profit. Le peuple de Dieu devient « apostat » s’il ne sert plus, a mis en garde le pape. De même, quand l’homme s’éloigne de cette vocation de service, « il s’éloigne de l’amour de Dieu ».
Le Seigneur souligne la façon dont les hommes doivent remplir ce service, a estimé le chef de l’Église catholique : il est allé jusqu’à « s’annihiler » dans la mort. Si la Croix peut sembler être une « défaite », il s’agit en réalité d’une « gloire », une gloire qui passe par le service.
« Jésus a été jugé avec acharnement »
À l’exception de la Vierge et du Christ, tous les hommes sont pécheurs et tombent, a considéré le successeur de Pierre. La « voix du serviteur » consiste à reconnaître son péché et à demander pardon. À l’inverse, celui qui n’est pas en mesure de reconnaître qu’il a péché, court le risque de tomber dans « l’idolâtrie » et d’ouvrir son cœur à Satan.
Jésus « a été jugé avec acharnement alors qu’il était innocent », a par ailleurs déclaré le Pape au début de cette messe. Il a dédié cette célébration à toutes « les personnes qui souffrent d’une sentence injuste ».

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