Dans son homélie, le pape François s’est appuyé sur le Livre des Nombres (Nb 21,4-9), où, avec l’aide de Dieu, “Moïse fait un serpent en bronze”, ainsi que sur l’Evangile du jour (Jn 8,21-30), épisode où Jésus dit aux Juifs que son mystère leur sera révélé une fois le “fils de l’homme élevé”. Ces passages, explique le Successeur de Pierre, donnent le “nœud de la prophétie” du Christ en croix.
Jésus “ne fait pas semblant”, il est “seul” et “abandonné” sur la croix, a expliqué le pape François. Il est élevé “comme un serpent”, “comme celui qui est tout péché”, a-t-il spécifié en ajoutant que cet animal a toujours été l’instrument du mauvais.
Jésus porte nos fautes
“Le Christ s’est fait péché pour nous, il porte toutes nos fautes sur lui”, a insisté le Souverain pontife en reprenant les paroles énoncées par l’apôtre Pierre. Nous devons nous habituer à “regarder le crucifix” et à percevoir cette réalité : “Jésus élevé sur la croix” s’est fait “entièrement péché”.
Le Pape a par ailleurs souligné que la profondeur du mystère de l’incarnation ne peut pas être entièrement perçue par l’homme. “Il faut juste contempler et prier” pour mieux l’accueillir.
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