Le carême touche à sa fin.
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« Je n’avais jamais imaginé qu’un jour je recevrais autant d’affection, un tel accueil, une telle chaleur », a affirmé en ourdou Asia Bibi à la sortie de son entretien vendredi avec le chef de l’Etat. « J’avais l’impression d’être à la maison » a-t-elle assuré. En France depuis le début de la semaine, la Pakistanaise s’est finalement retrouvée à l’Elysée, quelques jours seulement après avoir évoqué son « désir » de vivre en France. Condamnée à mort en novembre 2009 pour blasphème puis libérée après avoir passé près de dix ans en prison, Asia Bibi vit au Canada depuis mai 2019 avec son mari Ashiq et ses deux filles.
« La France m’est très chère »
Ce choix de la France n’est pas anodin pour la Pakistanaise persécutée. « La France m’est très chère parce que c’est à partir de la France qu’on a parlé en mon nom. C’est la France qui m’a donné l’identité d’Asia Bibi », confiait-elle ce 26 février à Aleteia. Aujourd’hui, son lien à la France, c’est aussi Anne-Isabelle Tollet, la journaliste qui a fait connaître au monde entier son histoire, portant sa voix au-delà des frontières pakistanaises. Ce lien qui unit les deux femmes est aussi un lien entre la fille aînée de l’Église et Asia Bibi. Cette dernière a également confessé avoir été touchée par l’esthétique du pays. « Je dois dire aussi que les bâtiments anciens, notamment la cathédrale de Paris qui a traversé tant de siècles, m’ont beaucoup séduite », a-t-elle formulé, ajoutant avoir éprouvé « une peine inouïe » à l’annonce de l’incendie de Notre-Dame de Paris.