Pour les dix ans de la disparition de Jacqueline de Romilly, morte le 18 décembre 2010, La Poste a décidé de lui rendre hommage en éditant à partir du 10 février un timbre à son effigie. Le visage auréolé de cheveux blancs et le regard bienveillant, elle y est représentée en habit vert d’académicienne, d’après une photographie de Francis Aspeteguy.
Morte à 97 ans, cette helléniste reconnue pour ses travaux sur la Grèce antique, originaire de Chartres, membre de l’Institut de France, écrivain prolixe, qui a reçu en 1995 la nationalité grecque, était également une femme de foi venue tardivement au christianisme. Née de père juif et de mère chrétienne non pratiquante, baptisée à l’âge adulte, elle avait eu un cheminement spirituel étalé dans le temps, tout en représentant une rigueur intellectuelle, un amour du patrimoine classique et une sensibilité à la beauté extraordinaires. “La pensée grecque vue par Jacqueline de Romilly était tout sauf poussiéreuse”, dira Jean d’Ormesson à son sujet. “C’était très vif, très gai, très excitant”.
Lire aussi :
Et si vous utilisiez des timbres missionnaires pour vos vœux ?