Comme le diocèse de Bordeaux l’a rapidement indiqué dans un communiqué de presse, des tags injurieux ont été constatés sur les églises Notre-Dame, Saint-Eloi, Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Seurin, Sacré-Cœur, et Saint-Paul à Bordeaux, ainsi que sur l’église Notre-Dame de Talence. Deux établissements catholiques d’enseignement à Bordeaux ont également été tagués. Ces tags, tous assortis de la même signature, ont été réalisés dans la nuit du 18 au 19 janvier.
Certains tags faisaient référence à la pédophilie, ou « de manière opportuniste » se voulaient « vraisemblablement liés à l’actualité », que ce soit le procès du père Preynat ou les manifestations anti-PMA de dimanche à Paris, a estimé un porte-parole du diocèse. Mgr Jean-Paul James, l’archevêque de Bordeaux, et le père Samuel Volta, son vicaire général en charge de l’agglomération bordelaise, ont exprimé « leur profonde tristesse devant de tels actes », assurant de leur soutien « ceux qui se sont sentis blessés par ces inscriptions et ces injures obscènes inscrites sur de nombreux édifices ». « Ces comportements sont à l’opposé de la paix que nous recherchons pour notre ville ».

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