570.000 tombes de soldats du Commonwealth se trouvent en France. Comment honorer la mémoire de ces hommes tombés pendant les deux guerres mondiales ? Un organisme créé en 1919, la Commonwealth War Graves Commission est spécialement chargé de cette tâche. Dans le monde, il s’occupe de 1,7 million de sépultures. De l’entretien des cimetières à l’identification des restes humains retrouvés chaque année, il mène une mission très spéciale, à découvrir en images.
Blanches et impeccablement alignées, ces stèles empêchent que la vie trop brève de ces soldats anglais, australiens, canadiens et indiens soit oubliée à jamais. De forme arrondie, ces pierres sont quasiment toutes marquées d’une croix latine, de l’insigne du régiment si le soldat était anglais ou d’un symbole de son pays s’il ne l’était pas. Chaque année, une cinquantaine de corps est retrouvée, principalement dans les Hauts-de-France. Une commission est aussitôt dépêchée sur les lieux pour recueillir tous les indices permettant d’identifier le corps. Un patient travail d’enquête commence. Il peut durer un à deux ans.

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Puis, des obsèques solennelles sont organisées en présence de la famille, des autorités locales, d’un détachement du régiment, d’un aumônier militaire. La sonnerie aux morts retentit. Le soldat est enterré auprès de ses camarades. « Le principe de camaraderie dans le combat se poursuit jusque dans la mort », indique Audrey Chaix, directrice communication et marketing de la CWGC. Explications, en images, du travail de cet organisme au service de la mémoire des enfants du Commonwealth.