Bien souvent, les gouvernants reçoivent soit de “l’adulation de la part de leurs favoris, ou des insultes”. Si “certains le méritent”, a-t-il souligné, ce “chapelet d’insultes et de gros mots, de disqualifications” est devenu une habitude. Les croyants, a-t-il demandé, sont pourtant invités à ne pas laisser seul leurs dirigeants et à bénir chacun d’entre eux.
En faisant référence plus particulièrement à la crise politique italienne survenue cet été, le Pape a interrogé : “qui d’entre nous a prié pour les gouvernants ?”. Et pour les parlementaires, a-t-il ajouté. Il semble que l’esprit patriotique ne soit pas assez présent dans la prière des fidèles, a-t-il encore déploré. Pourtant, il s’agit aussi de prier pour celui qui a une opinion différente, a-t-il finalement exhorté.
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