La Via Francigena, qui relie depuis le Moyen Âge la ville de Canterbury (Angleterre) à celle de Rome (Italie) en passant par la France et la Suisse, connaît un succès croissant auprès des pèlerins depuis plusieurs années. Un itinéraire de choix qui pourrait bientôt être reconnu au Patrimoine mondial de l’Humanité.
Elle reste moins connue que les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle mais sa fréquentation, en hausse constante depuis plusieurs années, fait d’elle l’une des routes les plus privilégiées par les pèlerins qui souhaitent se rendre à Rome afin de se recueillir sur le tombeau de saint Pierre et saint Paul.
L’un des plus anciens pèlerinages d’Europe
La Via Francigena, qui relie Canterbury à Rome depuis le Xe siècle, est l’une des plus anciennes routes de pèlerinage d’Europe. Tombée en désuétude au XVIIe siècle, elle a repris des galons dans les années 1990 grâce à la volonté du gouvernement italien de relancer ce pèlerinage culturelle et spirituelle millénaire. En 2004, le Conseil de l’Europe l’a d’ailleurs élevé au rang “d’Itinéraire culturel européen”.