Après une pause au cours du mois de juillet, le Saint-Père a repris le cycle des audiences générales. Ce mercredi 7 août, elle portait sur l’importance de tendre la main à ses frères. “Jésus tend toujours la main, il cherche toujours à relever, à faire en sorte que la personne guérisse, qu’elle soit heureuse, qu’elle rencontre Dieu”, a lancé le pape François au cours de cette catéchèse qui est la 280e depuis le début de son pontificat. Celle-ci portait sur les miracles opérés par les disciples au nom de Jésus, dans les Actes des Apôtres. Annoncer l’Évangile, a-t-il expliqué, n’est pas qu’une affaire de mots. L’Évangile se vit à travers des actes concrets tels que le regard posé par Pierre et Jean sur l’homme paralysé (Ac 3, 4). Selon le pontife argentin, ce récit a une “claire finalité missionnaire”.
La “terre sacrée de l’autre”
Pour le Saint-Père, il est clair que l’Église a le devoir de ne pas fermer les yeux mais qu’elle doit au contraire “regarder l’humanité en face”. Pour lui, elle doit vivre “un art de l’accompagnement”, a-t-il lancé avec le vocabulaire imagé qu’il maîtrise avec brio. La “terre sacrée de l’autre” invite chaque chrétien à se tourner vers lui avec un regard aimant et généreux. Et quand nous sommes tristes, pensons au Christ qui nous dit avec amour : “Regarde-moi, je suis ici !”, a complété le successeur de Pierre.
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