Les Nations unies viennent de faire du 22 août la « journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions ». Adoptée à l’unanimité, cette résolution fait suite à une « augmentation sans précédent des actes de violence à l’encontre de personnes issues de communautés et minorités religieuses », a regretté la Pologne, l’un des sept coauteurs de la résolution.
« La liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental »
Attentats sanglants au Sri Lanka lors de la messe de Pâques, multiplication d’attaques contre des églises au Burkina Faso, attentats contre deux mosquées à Christchurch (Nouvelle-Zélande en mars dernier) … « Ces évènements tragiques nous ont rappelé à quel point la liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental et combien la haine des groupes religieux est susceptible de dégénérer en massacres », a souligné l’Assemblée générale des Nations unies.

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Dans son dernier rapport annuel sur la liberté religieuse, l’Aide à l’Église en Détresse a observé d’importantes violations de la liberté religieuse dans 38 des 196 pays analysés par l’association. Cela représente près de 20% des pays. Un chiffre d’autant plus fort qu’il s’agit des pays les plus peuplés et que, par conséquent, beaucoup plus de 20% de la population mondiale est concernée.