Les maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello ont trouvé la mort dans la nuit du 9 au 10 mai. Membres des forces spéciales au Sahel, ils participaient à l'opération qui a permis de libérer quatre otages, dont deux Français.
Deux officiers mariniers des forces spéciales ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’une opération de libération d’otages au Burkina Faso. Les MT (comme « Maître », un grade de la Marine nationale) Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello faisaient partie du commando Hubert. Les hommages se sont multipliés. « J’admire leur courage, je partage la peine de leurs familles et de leurs proches », a lancé le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, saluant la « détermination héroïque » dont les deux militaires ont fait preuve. « J’admire leur courage, je partage la peine de leurs familles et de leurs proches », a affirmé pour sa part l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine, sur la page Facebook de la marine nationale, tandis que Florence Parly, ministre des Armées, saluait dans un communiqué ces « héros qui ont donné leur vie pour sauver celle des autres ».