« Ils n’ont pas voulu citer les racines chrétiennes mais Dieu s’est vengé »

Pendant le vol de près de 2 heures qui l'emmenait de Rome à Sofia, le pape François est venu à la rencontre des journalistes présents à bord et s'est livré à quelques commentaires.

Pendant le vol, le chef de l’Église catholique est venu à la rencontre des journalistes à bord les remerciant de leur travail et de leur compagnie. Saluant les uns et les autres, il s’est prêté au jeu des photographies et des cadeaux. À un journaliste croate qui lui remettait un livre intitulé Sauver l’Europe, le Pape a commenté sur un ton amusé : « ce titre me plaît (…) ils n’ont pas voulu citer les racines chrétiennes mais Dieu s’est vengé ».

Pendant le vol vers Sofia, à un journaliste croate qui lui remettait un livre intitulé ‘Sauver l’Europe’, le pape François a commenté sur un ton amusé : "ce titre me plaît (…) ils n’ont pas voulu citer les racines chrétiennes mais Dieu s’est vengé". pic.twitter.com/mojEhFvIaG
— Arthur Herlin (@ArthurHerlin) May 5, 2019

Pendant le trajet long de 900km, l’évêque de Rome a envoyé des télégrammes au chef des États survolés. Au président italien Sergio Matarella, le pape François s’est dit animé d’un « vif désir de rencontrer les frères dans la foi » et les habitants de Bulgarie et de Macédoine du Nord. Au président de la Croatie mais aussi à celui du Monténégro, il a espéré pour leur nation les dons de force et de paix.

Comme le veut l’usage, le Souverain pontife a été accueilli à l’arrêt de l’appareil par le nonce apostolique en Bulgarie Mgr Anselmo Guido Pecorari et par le chef du protocole. Puis il est descendu de l’avion, en bas duquel l’attendait le Premier ministre Boyko Borisov.

Quatre enfants en habit traditionnels lui ont remis un bouquet de fleurs. Le voyage en Bulgarie, 42^e pays visité par le pape argentin depuis son élection, a débuté ensuite par une cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel. Devaient s’ensuivre une rencontre avec le président Rumen Radev et un discours devant les autorités du pays.