Depuis son évangélisation par les saints frères Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves, au IXe siècle, la Bulgarie est une « terre de témoins de la foi », a expliqué le pape François dans un message-vidéo adressé aux Bulgares deux jours avant sa visite. Même lors des périodes difficiles au siècle dernier, cet ensemencement fécond a porté de « nombreux fruits ».

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Pour cette raison, le pape François veut considérer sa visite en Bulgarie comme un « pèlerinage en signe de la foi, de l’unité et de la paix ». Tant de choses ont été faites pour que l’Europe redécouvre « la force libératrice du Christ » et qu’elle apprenne à respirer « avec ses deux poumons ». Sur les traces du saint pape Jean Paul II (1978-2005), « j’aurai la joie de rencontrer Sa Sainteté le Patriarche et le Saint-Synode de L’Église orthodoxe bulgare afin de manifester la volonté de suivre le Seigneur dans le chemin de la « communion fraternelle » entre les chrétiens », a-t-il déclaré.
Le pontife argentin fera également ce pèlerinage en mémoire du saint pape Jean XXIII (1958-1963). Pour le pape François, son prédécesseur était un « homme de foi, de communion et de paix ». Au cours de ses années passées à Sofia entre 1925 et 1934 tout d’abord comme visiteur puis délégué apostolique, celui qui n’était encore que Mgr Angelo Roncalli avait créé un « lien d’estime et d’affection » avec le peuple bulgare, toujours d’actualité selon le pape argentin. C’est la raison pour laquelle ce dernier a choisi comme devise du voyage le titre de l’encyclique de Jean XXIII Pacem in terris (1963).