Avant que Jésus célèbre la Pâque, un "espion" est allé le livrer.
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L’ouverture de la Semaine sainte marque le début d’un enchaînement d’événements qui vont conduire à ceux du Vendredi saint. Parmi eux figure la funeste trahison de Jésus par l’un de ses disciples.
Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. (Mt 26,14-16)
Cette action de Judas lui valut le surnom d’espion par les chrétiens du Moyen Âge, qui s’appuyèrent sur la définition traditionnelle du mot : « Une personne chargée d’épier quelqu’un pour recueillir des informations à son sujet ».
À partir du mercredi de la Semaine sainte, Judas épia Jésus dans l’attente du moment favorable pour le livrer aux chefs des prêtres. C’est pourquoi certains chrétiens appelèrent ce jour « mercredi de l’espion ». L’atmosphère sombre de ce jour lui valut aussi l’appellation de « mercredi noir » ou encore « mercredi des ténèbres », en référence à l’office du même nom qui y est souvent célébré. Enfin, on l’appelle également « mercredi du silence », car les Évangiles ne rapportent aucune activité de Jésus ce jour-là. Le seul événement est la rencontre secrète entre Judas et les chefs des prêtres, qui scelle l’aboutissement de la vie terrestre de Jésus et son sacrifice le Vendredi saint.