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Son nom laisse volontiers rêveur. Certains penseront à la Grande Muraille de Chine, d’autres à une barrière naturelle. C’est en réalité une ceinture végétale multi-espèces qui a pour ambition de traverser le continent africain de Dakar à Djibouti, la corne de l’Afrique, sur plus de 7.000 km de long et 15 km de large. Pour lutter contre la désertification qui frappe le Sahel et ses conséquences sur la population locale, 11 pays africains (Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Soudan et Tchad) ont décidé de relever ensemble, en 2004, ce défi écologique majeur en lançant la « Grande Muraille Verte ».
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« Plusieurs espèces endogènes comme le dattier du désert (Balanites aegyptiaca L. Delile), les acacias (Acacia senegal, Acacia seyal) ou encore le jujubier (Ziziphus mauritiana), ont été sélectionnées pour leur adaptation au climat semi-aride et viennent peupler la Grande Muraille Verte », détaille l’Unesco. « Ces espèces permettent de reconstituer un couvert végétal et d’offrir une source durable d’alimentation et de revenus pour les populations locales ».