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Partir servir les pauvres, un appel pour moi ?

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 05/02/19

Fidesco est une ONG française qui envoie des volontaires servir les plus pauvres dans le monde entier. Si la mission est riche, il est nécessaire de se poser les bonnes questions avant de partir.

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Angola, Zambie, Rwanda, Timor oriental, Philippines, Pérou, Cuba… Vous n’êtes pas au rayon Guides du Routard de la Fnac, mais… chez Fidesco. Créée en 1981, cette organisation catholique de solidarité internationale envoie des volontaires participer à des projets de développement dans 23 pays d’Afrique, d’Amérique du sud et d’Asie. Célibataires, jeunes mariés, familles partent ainsi à l’autre bout du monde mettre leurs compétences au service des Églises locales.

Partir de ses motivations

« Peut-on définir la valeur du don de sa vie ? Réalisons-nous la puissance d’un simple regard ? », chantent les quatre frères d’Hopen qui ont composé une chanson sur les volontaires Fidesco. Des paroles qui interrogent. « La première chose à laquelle il faut réfléchir, c’est à la motivation car c’est elle qui met en mouvement. Il s’agit d’un engagement radical donc c’est bien de prendre le temps de poser les bonnes questions », explique Clémence Poniatowski, responsable du recrutement et de la formation pour Fidesco. « D’où vient ce désir ? Pourquoi veut-on partir ? Chez nous, ce qui est premier, c’est le service du pauvre. Mais il peut y avoir d’autres aspirations fortes comme la rencontre, l’aventure personnelle, le fait de découvrir qui l’on est, de mettre ses compétences au service d’une œuvre, de vivre une forme d’engagement radical ou encore d’expérimenter l’universalité de l’Église. On entend aussi souvent “j’ai beaucoup reçu donc c’est le moment de donner“. Pour certains, il y a comme une forme de justice à aider les autres. Nous insistons beaucoup pour que les candidats mettent des mots sur leurs motivations. Partir au loin, c’est un appel, et il doit être confirmé par l’Église. Il faut vérifier qu’il est lucide, bon pour la personne mais également pour le pauvre que l’on va servir ».




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Rebondir sur ses compétences

« Nous insistons sur les compétences afin de pouvoir affecter chaque volontaire dans la mission où il portera le plus de fruits », poursuit-elle. En effet, l’organisation répond aux appels de l’Église locale aussi bien pour des missions au service de la jeunesse (éducation, alphabétisation) que dans la santé (gestion de dispensaire, prévention), le soutien aux structures et initiatives locales (suivi de projet, gestion, construction), les activités au service de l’environnement (ferme pilote, actions écologiques) ou des plus vulnérables (personnes handicapées…). Et si le volontaire ne choisit pas sa destination, il est évident que l’exercice de ses compétences et de ses talents contribuera à son épanouissement et au succès de sa mission.

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Être volontaire Fidesco, c’est vouloir se mettre au service de l’Église sans maîtriser absolument l’alpha et l’oméga, accepter de s’en remettre à l’Esprit saint avec une bonne dose de confiance, être prêt à se laisser dérouter. Les visages qui ont marqué les volontaires au cours des années parlent d’eux-mêmes : celui de Cynthia, une jeune Camerounaise de 18 ans atteinte d’une maladie qui la défigurait, de Roger, un jeune Philippin qui détroussait les touristes devenu ensuite jardinier, ou de Jojo, un petit marchand de pains du Timor oriental qui se levait à 5h30 pour vendre du pain pour nourrir sa famille…

Un discernement en plusieurs étapes

Avant de partir, le temps de discernement et de formation se fait en plusieurs étapes, ce qui lui permet d’être le plus intégral possible. Il faut compter en général entre cinq et neuf mois en moyenne pour le processus. « Ce n’est pas un système de recrutement professionnel, c’est un co-discernement. Il y a une grande place qui est laissée à la liberté et à la réflexion commune. Notre travail, c’est de traiter les choses dans la durée, pas de façon frontale. Partons de ce qui nous motive plutôt de ce qui nous contraint ; le principe de réalité reviendra dans un second temps et alors on creusera la question de la durée, de la vie affective, de la sécurité des enfants. La prise de risque est réelle, mais si on s’arrête à “ce n’est pas le moment“, dans ce cas on ne partira jamais. Dans la vie, il faut y aller », conclut Clémence Poniatowski.




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