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L’info qui réjouit : l’IA au secours des espèces marines

FISH, POISSON, PECHE

© Daniele RUSSO - Shutterstock

Gabriel Privat - publié le 05/02/19

Les médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui, l'intelligence artificielle au secours des espèces marines.

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Les chaluts de pêche sont actuellement dimensionnés en fonction des espèces et gabarits que le marin pêcheur souhaite prendre. Les poissons de plus petite taille doivent pouvoir passer entre les mailles du chalut. Pour cela encore faut-il que les animaux le puissent, et qu’ils en aient la volonté. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la vie marine.




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C’est pourquoi plusieurs acteurs institutionnels et entrepreneuriaux ont décidé de lancer le projet Game of Trawls (Giving Artificial Monitoriing Intelligence to Fishing Trawls). Financé par l’État, l’UE et l’association professionnelle France filière pêche, le projet consiste à développer de nouveaux outils de sélection des espèces pour diminuer l’impact environnemental de l’activité tout en en préservant la rentabilité. L’Ifremer et l’Université Bretagne-Sud, au pilotage scientifique de Game of Trawls imaginent en effet pouvoir développer des systèmes de capteurs permettant au marin pêcheur de mesurer au fur et à mesure le volume et la composition de ses prises, ainsi que leur impact sur l’environnement. Des voies d’échappement pourront être actionnées à distance pour permettre aux espèces non désirées de s’enfuir.

L’aspect industriel de la production sera mené par la société d’ingénierie Marport, et le lien avec les professionnels par le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins du Morbihan, berceau du projet. L’aboutissement est prévu pour décembre 2021 et les tests sur navires à partir de l’été 2020. Un tel système, s’il aboutit, devrait donner à la pêche française une nette longueur d’avance sur la gestion intelligente de ses ressources, gage de bonne santé pour l’avenir.


SAINT NAZAIRE

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Tags:
biodiversitéÉcologiemer
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