Bien trop souvent, a déploré le souverain pontife, « nous sommes chrétiens, mais nous vivons comme des païens ». C’est-à-dire aller à la messe par « habitude sociale » plus que par foi. C’est « l’hypocrisie des justes », a-t-il asséné, de ceux qui ont « peur de se laisser aimer » par le Seigneur. Au final, la foi n’est plus un « rapport personnel » avec le Christ mais un simple « fait social ».
Il s’agit d’une véritable « hypocrisie chrétienne », a dénoncé le successeur de Pierre, invitant à faire un « examen de conscience ». Car avoir cette attitude n’est rien de moins que « chasser Jésus en dehors de [s]on cœur ». L’évêque de Rome a donc conseillé de demander à l’Esprit saint « d’ouvrir grand les portes du cœur » pour laisser entrer le Christ et entendre son « message de salut ».
Après cette célébration eucharistique, le pape François a consacré sa matinée à la congrégation générale du synode sur les jeunes.