« Nous ne parlons pas de miracle, mais les révélations existent », a déclaré le père Giovanni Illia après l’éboulement fin mai de la montagne surmontant le hameau de Gallivaggio, dans la vallée de San Giacomo Filippo, en Lombardie, non loin de la frontière suisse. Provoqué par 24 heures de pluies incessantes (60mm), cet éboulement s’est arrêté net à quelques mètres du sanctuaire Notre-Dame de la Miséricorde érigé à l’endroit-même où la Vierge Marie, en 1492, serait apparue à deux enfants.
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Assistant diocésain de l’organisme chargé du transport des malades à Lourdes et aux divers sanctuaires à travers le monde (Unitalsi), le père Giovanni Illia s’interroge. S’il ne sous-estime pas l’importance du travail de l’homme, il rappelle que « l’œuvre de Dieu s’exprime sous différentes formes dans le monde », rapporte le journal italien La Provincia.
S’appuyant sur la position de l’Église sur le sujet, le prêtre italien explique ainsi qu’« il y a la Révélation en tant que telle qui se termine avec la mort de Jean et liée à l’Apocalypse, et les révélations privées qui ne font pas partie du dépôt de la foi mais deviennent une confirmation de l’Évangile et une manière de vivre la foi, dans le temps et dans l’espace ».
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